« Obligée de réveiller le bébé »
31/01/2025 Bonjour à toutes et à tous,

L’avantage, continua la grand-mère assise à côté de moi, quand la nourrice vient chez toi, tu n’es pas pas obligée de réveiller le bébé.
J’appris aussi de sa bouche que c’est pas chez elle, mais chez l’autre maman que la petite était gardée.
Je sors alors mon nécessaire de nomade, cuillère et fourchette en bambou, pour manger des sushis tirés du sac, cuillère et fourchette en bambou, Madame n’en croit pas ses yeux.
Entre les deux vieillards, la conversation momentanément interrompue reprend à côté de moi.
Honnêtement ils sont très très agréables… on avait un joli choix de pains pour le petit déjeuner, reprend t-elle.
Quant au prix, paraît que c’était très correct, malgré le café pas bon.
Soudain un malentendu s’installe lorsque Monsieur décrète que Sixtine et Clémence ont le même âge.
Mais je te parle de Cyprien, moi… lui lance t-elle sèchement…
Il ne dit plus rien.
Elle fait beaucoup de choses avec Victor, ciné, théâtre, parce qu’il est à Paris… la dame relance la conversation.
Si Victor demande à venir à Grimaud avec Claire, j’imagine que c’est sérieux entre eux, confie t-elle à son époux.
Ils ne vont pas venir chez les grands-parents si c’est juste une passade, hein quand même… dit-elle comme pour se rassurer.
Écoute chéri… il a un petit de 9 ans qui va à l’école, alors il ne peut pas éterniser ses vacances… le grand-père acquiesce.
J’éternue mais non, c’est pas la grippe, je te signale que je ne l’ai pas eue cette année, j’ai juste eu très froid ce matin… elle s’énerve toute seule.
On ne voit pas Zéphyr sur la photo, qu’est-ce qu’il est dodu, celui-ci… moi je me trouve moche sur cette photo, pas du tout photogénique, il hoche la tête.
J’arrive à destination, je n’aurai pas le mot de la fin.
Mais j’aurai quand même passé un bon moment en famille, leur donnant vie au gré des commentaires des grands-parents.
Bien à vous,
Isabelle