« Your community gardener »
29/08/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Your community gardener… Non mais tu vas pas écrire ça ? que je me suis exclamée.
Il m’a regardée, fait une moue, et m’a répondu bien sûr que si !
Mais je ne suis pas en train de faire un CV là, ai-je continué à protester.
Si si, c’est pareil… qu’il a insisté.
Le pire, c’est quand il a voulu absolument mentionner mon Instagram sur le flyer.
Ah mais je ne voulais carrément pas.
« – Si si, je le connais je vais le mettre.
– Mais non, ça m’intéresse personne, et ça n’a aucun rapport avec ma demande !
– Bon maintenant donne-moi une photo.
– Quoi ? Non mais tu rêves !
– J’en ai vu une récemment je sais où la trouver…
– Non mais je t’interdis ! Et puis quel rapport une fois de plus avec ma demande ?
– Il faut que les gens te voient, qu’ils sachent à qui ils ont à faire ».
Ma discrétion en a pris un sacré coup.
J’ai quand même donné une photo en craignant le pire…
Mais soit, j’ai obéi à ses impératifs en lui faisant confiance.
La mise en page est belle, et le flyer aussi, merci.
Alors wait and see, ça peut aider pour trouver un nouveau house sitting.
Il m’a affirmé que ça allait marcher, parce que des fois ça se concrétise la veille même de l’ultimatum du déménagement.
Et qu’il y a plein de logements libres mais que les propriétaires ne veulent pas forcément le faire savoir.
Ils préfèrent le bouche à oreille et connaître de réputation le futur ou la future locataire.
Alors j’ai accepté.
D’ailleurs avais-je d’autres choix que de m’en remettre à son expertise, Monsieur le Manager ?
Faire confiance aussi ça a du bon, même si ça oblige à sortir de sa zone de confort.
Tiens, du coup, c’est également un bon exercice de lâcher prise.
Allez, on va positiver pour faire avancer les choses favorablement !
N’empêche qu’avant cette conversation, j’en ai touché deux mots à une connaissance croisée sur le parking.
Et ma requête l’intéresse pour lui-même…
Bien à vous,
Isabelle
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