« Voyage dans les serres de la Tête d’Or »
10/11/2013 Bonjour à toutes et à tous,
L’hiver, c’est l’occasion rêvée d’aller chercher la chaleur en visitant les serres tropicales du Parc de la Tête d’Or à Lyon 😉
De plus, l’abondance de couleurs et les feuillages luxuriants seront aussi excellents pour le moral quand manque le soleil…
Un grand merci à Pascal, qui, après une introduction pluvieuse mais courageuse sur les origines du Parc, sa superficie, sa gestion et ses orientations, a laissé place à Jean-Pierre, pour une visite fort instructive au sec et au chaud programmée par La Pie Verte.
Les serres tropicales, donc, requalifiées par continents après les derniers travaux de rénovation, abritent plusieurs espèces datant encore des origines, comme le rose Bougainvillier, qui peuplait déjà la serre en 1933 !
Le Wollemia, quant à lui est l’une des espèces les plus rares de la serre.
Connu uniquement sous forme de fossile, ce résineux endémique a été redécouvert en Australie récemment et développé par le gouvernement qui en a offert une quinzaine de pieds à des Jardins botaniques en Europe.
Un des aspects de la grande serre, c’est de mettre en valeur le côté utilitaire des plantes.
Que ce soit pour se vêtir, se nourrir, s’abriter, se soigner, teindre, tisser, tresser, décorer, presque toutes ont une utilité dans leur pays d’origine.
Un Cycas est la plus vieille plante de la serre, il a été planté en 1880, sa croissance lente ne l’a pas empêché de toucher le plafond et de fait, il a été rabattu. Son origine est très lointaine, elle remonte à l’époque des dinosaures.
Sur le Cocotier, vous ne verrez hélas pas de noix de cocos, ni de dattes ici, mais retenez que ces deux fruits poussent sur un palmier.
Originaire du continent américain, Castilia élastica est le premier arbre exploité sur terre pour fournir du caoutchouc aux Mayas et aux Aztèques qui déjà équipaient leurs chaussures de semelles…de caoutchouc !
Plus loin, on peut apprécier des plantes d’Amérique tropicale, pays qui nous a fourni le plus grand nombre de végétaux au monde que l’on consomme : tomates, poivrons, courges, pomme de terre, mais aussi avocat, ananas, cacao, vanille, maïs…
Mais si les agrumes, eux, sont tous originaires de Chine, sauf la clémentine d’Algérie, d’Asie nous vient le thé et la canne à sucre, le café d’Ethiopie, alors qu’en Europe à la même époque, on consommait des racines en grande majorité, carottes, panais, navets mais aussi des fraises.
Vous ne ferez plus d’erreur face au Pimenta dioica, car ses arômes mêlés de cannelle, girofle, poivre et muscade sont issus des graines ou des feuilles de l’arbre réduites en poudre et donnent le Quatre épices, ou Piment de la Jamaïque, et ce n’est donc pas le mélange d’épices moulues comme souvent proposé à tors !
Et vous ne direz plus non plus exotique à la place de tropical 😉
Au juste, quelle est la définition propre à chacun de ces mots ?
Une dernière pensée amicale pour les belles-mères en passant devant les Sansevieria et les Cactus, et puis vous pourrez continuer par la serre de Madagascar pour en admirer la belle collection !
De cactus, pas de belles-mères voyons…
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
La collection de belles-mères: Hi Hi je reconnais bien ton humour. Je sais pas pourquoi ça me met des majuscules à tous les mots. Ca doit etre important ce que j’écris! On se voit à) partir du 20/11. Bises
Ah là là, c’est un sujet piquant moultes fois évoqué, je sens que je vais y revenir sous peu !!!
A bientôt j’ai bien pris note 😉
Bizzz