« Voix d’eaux et eaux delà »
02/09/2013 Bonjour à toutes et à tous,
Tandis que les photographies de Laure Debrosse habillent avec puissance le sobre lieu d’expo à ciel ouvert du chantier des berges, à hauteur du futur pont Schuman, je commence à me lier avec celle qui accompagne mes pas de ses flots si paisibles.
Oui, paisibles, comme les figures de proue de Pascale Marthine Tayou, et qui, de leurs visages lisses, accrochées à la pierre, regardent défiler les eaux dorées de la Saône.
C’est en continuant de remonter la rivière que je suis passée sous l’intrigante Terrasse de Tadashi Kawamata, partiellement suspendue au-dessus du vide par une belle architecture de bois.
Et puis plus loin, quelques petites filles s’amusent à pousser du pied le palet du Jeu de la Vie, oeuvre réalisé sur le sol par Meschac Gaba.
Le commentaire en off d’un ami – Ah ! comme ils sont bavards les off – a trouvé une résonance identique à la mienne dans son cheminement le long des Rives de Saône.
Oui, j’ai été prise d’envie de me plonger dans cette eau baignée de soleil et bordée de grands arbres arrondis de saluts…
Pareille au fluide qui coule dans nos veines ; celui qui véhicule la vie, la rivière fait remonter bien des souvenirs à la surface de l’eau !
Mais c’est en pénétrant dans le Cercle de l’Aviron de Lyon, que je suis sortie de ma rêverie…
Entre la visite du garage des bateaux, très riche en découvertes et le sympathique café offert avec sa tranche de gâteau en guise de bienvenue, je suis tombée sur une scène peu banale un dimanche matin aux environs de 9:00…
Plus précisément sur Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates !
Ben oui, j’ai pas pu m’empêcher de fixer la scène, digne du roman de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows 🙂
Réservé aux amateurs d’humour anglais.
Mais au loin, l’Île Barbe aiguise déjà ma curiosité après cette halte fort instructive, car elle abrite une installation qui joue avec la lumière.
A découvrir bientôt 😉
Bien à vous,
Isabelle