« Viens ma soupe »
12/12/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Viens ma soupe, que je dis affectueusement, tout en l’attrapant, à la boîte en fer blanc qui renferme la précieuse denrée.
Ça sonne un peu comme viens ma poule, que je me suis dit à moi-même.
Ben oui, il y a des jours comme ça où je suis pleine de reconnaissance même pour ma gamelle de soupe.
Et en même temps, je me réjouis d’avoir prévu deux portions de soupe, toujours ça de moins à préparer pour le repas du soir.
Je me pose enfin pour la dernière phase de la journée, après avoir aussi préparé un guacamole à tartiner sur mon pain grillé.
Faut savoir se faire plaisir, ça réconforte après les vivicitudes du quotidien.
Peu avant, en fin d’après-midi, j’avais assisté à la réunion de la communauté, et généralement c’est pas vraiment ma tasse de thé.
Bon, pour le coup, ce n’est pas autour du thé qu’on s’est retrouvé, mais au tour de cookies généreusement offerts par une des résidentes.
C’est une recette qui date de la guerre, dixit l’intéressée, tout à fait sérieusement, je pense que ça en a vraiment marqué.
Comprenez, pas de farine, pas de lait, pas d’oeuf mais des flocons d’avoine, du sucre et un peu de beurre… et peut-être un oeuf, finalement… mais non vegan.
Étrange ce parallèle parce qu’on n’est pas en temps de guerre, quoi que…
Mais la recette tombait vraiment bien, car comme j’étais sans gluten et cette autre personne vegan, ces messieurs ont pu se gaver et même se partager l’assiette avant de partir.
Entretemps, on avait parlé du câble de la télé qui parcourt toutes les cimes des arbres, du compost inaccessible, des arbres à tailler et de la hauteur de l’herbe à couper.
Bien à vous,
Isabelle
