« UpCycling pour les nul·le·s »
26/11/2021 Bonjour à toutes et à tous,
L’UpCycling pour les nul·le·s, ça se résume en une phrase tu fais juste…
Au choix un trou, une fente, un pli, un trait, un point… la liste est longue, très longue.
Ça, c’est la version dans la bouche des autres.
Les autres, ces personnes forcément animées des meilleures intentions qui vont te donner un(plusieurs) bon(s) conseil(s), en matière d’UpCycling, bien sûr.
Alors que toute ta vie, tu n’as fait que ça, principalement pour des raisons économiques, comme je l’ai déjà précisé.
Ben oui, quand tu n’as pas d’argent, tu n’achète pas, et tu déploies des trésors d’ingéniosité pour pallier au manque.
C’est du reste ce que faisaient déjà mes grands-parents, paysans depuis des générations.
Ils ne dévalisaient pas les grandes surfaces, ni ne se ruaient sur Amazon pour se faire livrer quoi que ce soit.
Pas plus qu’ils n’attendaient le black friday pour effectuer des achats, car c’est simple tout ceci n’existait pas.
Le besoin constituait la totalité des achats, il n’y avait pas de liste de mes envies…
En cela, ce mode vie proche de l’UpCycling est aussi applicable à la permaculture, c’est un style de vie, mieux, un art de vivre.
Tu pratiques du matin au soir de la cuisine à la cave en passant par le jardin, les portes, les fenêtres, les vêtements, les meubles…
La seule question qui se pose c’est que vais-je faire avec ce dont je dispose ?
Et tout l’art réside dans le fait d’utiliser tout, jusqu’au bout du bout, pour, en fin de chaîne, ne générer soit plus rien, soit le minimum de déchet.
Dans la cuisine, l’UpCycling s’applique au quotidien pareillement.
D’abord, tu utilises tout ce que tu as acheté, ramassé ou cuisiné.
Jamais de restes, ni de légumes oubliés dans le bac du frigo, ni de plats abandonnés à la chaleur toute la nuit ou légués aux fourmis, mites…
Sinon, c’est perte d’argent, de temps de travail et d’énergie.
Côté chiffons, d’un vêtement usagé, tu vas tirer un sac, des serviettes, sets de table, du tissu pour les poches du prochain pantalon.
Et encore des torchons, des chiffons, du patchwork, des chouchous, des boutons, des zip, du caoutchouc…
Le mot-clé, c’est toujours valoriser, donc on s’ingénie à transformer.
Et ça, contrairement à l’impression première, ça requiert beaucoup d’expérience, beaucoup de dextérité, et beaucoup de temps.
Parce qu’il faut déjà être passé.e par l’expérience de la matière, des matières aussi différentes et variées que possible.
Ainsi, des mains qui ont touché le tissu, la laine, le papier, le carton, le cuir, le bois, la pierre, le faire, le verre, la terre… seront-elles bien plus créatives car déjà connectées à la matière.
Et créer en conscience, c’est à dire non seulement transformer les déchets c’est aussi soi-même optimiser cette matière.
Penser en œuvrant qu’à la fin tout soit pratiquement réutilisé, revalorisé.
Je suis, nous sommes les lombricomposteuses et lombricomposteurs de la société de consommation.
Non que nous allons enfouir les déchets, au contraire, nous allons les valoriser pour leur donner une seconde vie, jusqu’à la dernière miette.
C’est mon challenge en tous cas, même en matière d’UpCycling mon empreinte sur terre se doit être la plus réduite, jusque dans le moindre déchet.
On en revient donc toujours au même principe, quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, ça commence par moi-même, donc à petite échelle.
Et si je revendique la valorisation de la matière, alors mon comportement se doit d’être exemplaire pour être crédible et efficace.
Tout est alignement d’énergies, de vibrations avec la matière, les matières, avec soi, balance on dit en anglais, équilibre en français.
Bien à vous,
Isabelle
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