« Une ordonnance du NGT fit stopper les travaux »
30/12/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Lorsque soudain une ordonnance du NGT fit stopper les travaux de défrichement, la nouvelle se répandit très rapidement à Auroville.
En effet, le National Green Tribunal s’était prononcée en faveur de l’arrêt immédiat des travaux, avant de trancher ultérieurement.
Dans un premier temps, l’interruption fut programmée jusqu’au 21 Décembre.
Et prolongée par la suite jusqu’à début 2022.
Un meeting réunit quelques 800 personnes pour aborder le sujet, du jamais vu depuis des décennies.
Le débat fut houleux, la présence de sommités contestées, mais la résistance semblait prendre de la consistance.
Partout autour du lieu de meeting planaient de lourdes énergies négatives.
C’est dans ce contexte tendu que je retournais précipitamment auprès d’une amie, venant de chuter en scooter juste après son départ de la réunion.
Plus loin j’aidais une autre personne à dégager sa moto d’un endroit devenu soudain inaccessible.
L’intervention des bulldozer dans un autre quartier de la ville avait encore davantage apesenti l’atmosphère.
J’avais, comme beaucoup d’autres je pense, développé une véritable phobie au moindre ronflement de GCB dans l’environnement.
Dans une communauté, une famille prévint même qu’un de ces engins allait opérer chez eux pour… dégager la carcasse d’un cheval récemment mort.
Nous étions parallèlement saturés d’informations tout autant que de fake.
Avec des réseaux sociaux rapidement encombrés parce qu’à présent partagés aussi dans des groupes sur Signal et Telegram, tout allait si vite, trop vite !
Car parallèlement circulaient aussi les contre-informations diffusées par la partie mise en cause dans le défrichage sauvage de la forêt.
Fleurissaient aussi des pétitions sans ambiguïté quant à leurs intentions de manipulation sur de grandes plateformes de signatures en ligne…
Circula en dernier point la rumeur que les visas de la population non indienne d’Auroville pourraient devenir l’objet d’un chantage sans nom.
La période des fêtes, doublée de nouvelles restrictions liées au dernier variant, permit à Auroville de connaître un court répit.
Une trêve des confiseurs en quelque sorte, mais comment oublier l’effroi provoqué par ces violentes actions soi-disant commises au nom de Mère ?
Bien à vous,
Isabelle
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