« Une journée sans voisin »
09/12/2019 Bonjour à toutes et à tous,
Une journée sans voisin ça fait du bien !
Et cela après que nous ayons eu calmement manifesté à la direction notre mécontentement vis à vis d’une autre voisine.
Levées tous les jours depuis un mois à 5:00 du matin par les enfants de cette famille à nos côtés, ça commençait à faire.
Certes, en matière de voisinage, je m’y connais… donc j’apprécie car L. et moi avons été entendues.
La maman et ses deux enfants sont installés dans un autre logement de la résidence.
Désolée pour les autres voisins qui vont maintenant profiter de leur présence 🙁
Les petits ne sont pas scolarisés et toujours sous la coupe de leur mère, ambiance garantie.
Et dire que ça aurait pu durer un mois de plus 🙁
Quelques jours après un monsieur qui ronfle si fort la nuit que les murs en vibrent, a pris leur place.
Il a même du faire un cauchemar car je l’ai entendu crier dans son sommeil…
Mais il n’était que de passage, lui et ses amis qui avaient loué le studio suivant, ouf !
Une dame d’un âge vient de s’installer dans l’appartement d’en face, elle vient de Switzerland comme elle dit.
Un grand changement pour elle qui découvre le pays de plein fouet plus la fatigue du voyage.
Yoga et méditation occupent ses journées, ainsi que l’étendage de ses culottes colorées sur une chaise devant sa porte.
Plus décomplexée que moi qui aie toujours pudiquement fait sécher les miennes à l’intérieur…
Par ailleurs, j’ai pris note d’une ancienne facture indienne reçue récemment.
Celle de la réparation d’une porte qui s’élevait à 4000 Rs, soit environ 50 € quand même…
Oui, vous vous rappelez cette fameuse porte qui avait décidé de séquestrer ma petite valise juste avant de partir début 2019 🙁
Bon, pour l’anecdote, j’ai appris que le duplex en question s’est (enfin) vendu, adieu chouettes, oisillons et tout le reste !
A ma petite cantine, je continue avec bonheur mon tour du monde des rencontres, déjeunant l’autre jour avec une jeune polonaise.
Cette vie palpitante au gré des personnes croisées a vraiment tout pour me plaire.
Car jamais je n’ai vécu cela à pareille échelle.
Mais je comprends aussi soudain pourquoi, après avoir échangé avec certaines, que les aurovillien·ne·s sont si peu communiquant·e·s !
Rituellement soumis·e·s à une avalanche de questions, la plupart préfèrent rester très discret·e·s…
Bien à vous,
Isabelle