« Une hotte sans four pour Noël »
25/12/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Tout avait été programmé pour Noël.
Sauf que cela ne s’est pas passé selon le programme, évidemment.
Aucun objet électronique n’était autorisé à transiter par ce moyen de locomotion inédit.
C’est à dire dans les soutes du car Flixbus.
Une hotte sans four pour Noël, si mini soit-il, y’a bien fallu que je m’y fasse…
Mais le bord de mer sous un beau soleil, et en compagnie d’un de mes proches, au bout du compte, a eu raison de ma déconvenue 🙂
On a quand même mangé le magret accompagné de ses châtaignes grillées et ananas rôti au miel, le tout servi avec des griottes confites et du chutney de pommes aux épices 🙂
Juste avant de monter voir un premier château, cathare, bien sûr, puis un deuxième, puis l’ermitage au fond des gorges, puis… la nuit nous a rattrapés, et la fatigue aussi.
Faut dire qu’à 4:00, le matin-même, j’étais au volant de ma voiture pour relier la gare routière distante d’une cinquantaine de kilomètres et ramener mon invité à bon port.
Ou plus précisément à son lit, car un car, pour dormir, ce n’est quand même pas aussi confortable qu’un bon matelas et une couette 🙁
Qu’importe, nous étions heureux de passer deux jours ensemble, même si le temps passe toujours trop vite, et qu’il était aussi important pour lui de récupérer de sa fatigue de la semaine.
J’ai souri quand il a émergé à 11:00 du mat, et qu’on a attaqué le magret dans la suite du petit déj…
Mais durant son court séjour, nous sommes quand même passés de la montagne à la mer, c’est à dire de 730 m d’altitude à 0, et de 3° à 14° !
C’est chouette Noël en bord de mer, sans touriste, avec juste des goélands et un bon soleil qui vient réchauffer le sable 🙂
Oui, le soleil, je suis descendue presque exprès ici pour en profiter davantage.
Et quand B. m’a dit que dans la région lyonnaise, cela faisait presque 15 jours que le temps était gris… j’ai humblement remercié l’astre !
Dommage, nous aurions pu en profiter davantage quand, une fois de retour à la gare routière, il est apparu que le bus avait beaucoup de retard.
Mais bon, passer de la montagne à la mer en à peine plus d’une heure, ça lui a donné une raison de plus de revenir 😉
Bien à vous,
Isabelle