« Une histoire de paix intérieure »
01/03/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Ça aurait pu commencer comme une histoire de paix intérieure.
J’avais rouvert les yeux sur un ciel soudain devenu pastel, et au même moment la voix de Mère s’est élevée…
Troisième matinée de méditation profonde où l’idée m’était venue en pédalant de me relier au ciel et à la terre.
J’avais même préparé la lampe électrique, histoire de ne pas galérer encore des heures dans le noir pour trouver le bon numéro de l’antivol…
Sauf que comme d’hab, cette fois mon vélo était posé en pleine lumière sous le lampadaire…
Qu’à cela ne tienne, j’ai donc enfourché ma bicyclette jaune et… la chaîne a sauté ?
Le gardien de la résidence est arrivé à ma hauteur et a constaté la même chose que moi, étonnant ?
Il a de quand même été bien aimable de m’éclairer les toilettes pour que je puisse me rincer les doigts, c’est ça, pas de savon.
Arrivée sur le parking, bonne surprise, c’était pas la foule de la veille, alors j’ai pu m’isoler à mon aise sur les gradins déserts.
Dans l’amphithéâtre, ni foule, ni plastiques, ni quintes de toux pour méditer ?
En rentrant, non sans m’être une fois de plus approchée de la magnifique composition fleurie, j’étais pleine de bonne énergie.
Je programais de démarrer d’abord avec un bon petit déjeuner, puis me mettre à l’écriture dans le matin naissant et encore silencieux.
Sauf que savourant mon smoothie, j’ai passé l’actu en revue et là… après le rire l’horreur.
Je ne vais pas vous refaire les Césars, institution de merde s’il en est, bon débarras on tire la chasse et on n’en parle plus.
Bravo Florence Foresti, Adèle Haenel, Céline Sciamma, Noémie Merlant et toutes les inconnues qui manifestaient dehors.
Vous avez fait honneur à toutes les femmes, c’est vous les étoiles du cinéma ?
Fin d’un vieux monde.
Sans regret et pour éviter toute prolifération, tirons la chasse sur une génération de mâles blancs dominants.
Bien à vous,
Isabelle