« Une bande de voleuses »
08/07/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Je ne quitte pas des yeux le dosa aux oeufs qui est déjà prêt dans mon assiette, parce que j’ai à faire à une sacrée bande de voleuses et voleurs.
Ben oui, dans cette maison d’humains à dominance vegan et végétarienne, l’odeur des œufs et aussi du curd affole les papilles des chats.
Ils ont pourtant leurs portions de riz cuisiné au poisson deux par jours plus des croquettes à volonté, ça n’en reste pas moins des chats originaires de la forêt tropicale.
Leur instinct de chasse est donc très puissant, tout comme leur odorat, ainsi que leur capacité à bondir d’arbres en d’arbres comme de tables en tables.
Donc je ne détache jamais mon regard de mon assiette.
C’est pas vraiment pratique en soi, parce que je prépare debout dans la cuisine, la table pour manger se situe dans la pièce principale et la gazinière se trouve sous la véranda.
Pour l’anecdote, trois des chats sont issus de la même famille, tous noirs et blancs avec des mouches distinctives sur le museau.
Pour corser l’histoire, ils ne se supportent pas avec la quatrième, une minette tigrée.
Elle ; au moins, je suis sûre que c’est une fille ; dort et mange toujours dans la maison, alors que c’est dehors pour les trois autres.
Tous se croisent furtivement à l’intérieur, toujours en suivant le sens de circulation dans la maison, mais quand l’une ou l’autre tarde à sortir, la tigrée fait la police des chatières.
Ben oui, parce que si vous sortez par la véranda, après faut refaire tout le tour extérieur de la maison pour entrer à nouveau côté cuisine et repasser devant la contrôleuse…
N’empêche que moi tout le monde a l’air de m’apprécier ici, malgré les fois où je leur fais les gros yeux… c’est qui la patronne ?
J’en veux pour preuve le cadeau déposé ce matin sur le paillasson d’entrée par l’une ou l’un d’eux et qui m’a énormément touchée.
Je me lève au radar, 6:30 du matin, pour ouvrir la porte principale et faire rentrer le soleil lorsque mon pied roule sur un truc mou que je distingue mal sans mes lunettes.
Mais quand je réalise que je viens de marcher sur le ventre d’un gros iguane mort, l’énorme putain que je lâche immédiatement fait détaler toute la gente féline venue me saluer…
Bien à vous,
Isabelle
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