« Un renard peut en cacher un autre »
05/05/2019 Bonjour à toutes et à tous,
Comme à mon habitude, j’ai pris une photo de la dépouille.
Du renard, je vous rassure…
Mais un peu en retrait des amies avec lesquelles je descendais le chemin.
Je n’aurais et d’une, pas trouvé le vocabulaire en anglais.
Et de deux, délicat d’expliquer que j’ai dans mon réseau d’ami·e·s un amateur de cadavres !
Comprenez il est… archéozoologue 😉
Nous partons alors tous deux sous la pluie pour récupérer la dépouille de la bête en question.
Voilà le spécialiste qui parle, une fois ses gants enfilés.
« Alors le plus dur va être ensuite de repérer la patte droite de la patte gauche pour la reconstitution… »
J’avoue ne pas y avoir pensé en le voyant ramasser dans les herbes de minuscules phalanges et métacarpes !
Une omoplate par ci, une clavicule par là, radius, cubitus, plus tibias et péronés, apparemment le compte est bon.
La tête dans un sac, le reste du corps dans un autre, et les osselets dans un troisième… tout est là.
L’état de conservation et de décomposition est bien avancé, nul besoin cette fois d’enfouir le cadavre dans le jardin.
Ou de le faire bouillir.
Avec des herbes ? je lui demande en souriant…
La reconstitution va être rapide, paraît-il 😉
C’est alors que nous descendons de son véhicule pour nous diriger vers mon allée.
Mais là, un gros pâté attire notre regard, posé juste devant la porte extérieure.
Dans le même temps, nous croisons une voisine qui descend les escaliers à toute vitesse seau et balai en main.
J’avais (presque) oublié les vacances scolaires et sa cohorte de désœuvré·e·s qui rouillent en ce moment 🙁
Un renard peut en cacher un autre…
Bien à vous,
Isabelle