Petite chronique « Un peu moins dure de la feuille…

« Un peu moins dure de la feuille »

13/05/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Avertissement, le texte qui suit peut choquer les oreilles les plus délicates…

Depuis quelques jours, je suis un peu moins dure de la feuille.

C’est plutôt bon signe, car à un moment, j’ai vraiment cru que j’avais pris un coup de vieille 🙁

La dernière fois que j’ai eu une frayeur comme ça, c’était il y a environ deux ans.

Et il a fallu que je confie mes oreilles à un spécialiste… pour me les faire déboucher !

Mieux vaut ça que d’être sourde, vous me direz.

Mais à l’époque c’était mon homéopathe qui m’avait dirigé vers l’ORL, le bouchon de cérumen étant trop important.

Donc en connaissance de cause et pour anticiper, j’appelle vite mon homéo actuelle.

Pas de chance, elle n’est pas à son cabinet avant 15 jours, et moi je n’arrête pas de faire répéter aux gens…

En plus que ça craque dans mon oreille, bref, que du bonheur 🙁

Alors je m’équipe courageusement de mon matériel pour curage d’oreille Made in India.

Le nez collé devant mon miroir, je tente de bidouiller tant bien que mal, le geste vraiment pas assuré.

Mais miracle, je réussis soudain à extraire un satané et néanmoins gênant bouchon !

Très fière de moi, j’envoie même un cliché à un de mes proches avec qui je converse sur Messenger…

Mais comme il me répond Hi je comprends qu’il se moque de moi, alors je lui détaille mon action.

Comment j’ai extrait ce caca de mon oreille !

Car j’avais peur d’être devenue sourde.

Au même moment, mon téléphone sonne, un appel d’Inde.

Je me rends compte soudain que le Hi c’était en fait le coucou en anglais d’un autre interlocuteur…

Et que j’ai enchaîné la conversation avec lui sans m’en rendre compte.

Alors inutile de vous raconter que je n’ai pas pris l’appel !

Vous vous voyez expliquer en anglais qu’en fait c’est une conversation croisée et qu’il y a eu erreur de destinataire ?

Moi pas…

Je me suis donc platement excusée, mais par écrit.

Il a du vraiment penser que les françaises étaient folles pour raconter des trucs pareils sans autre forme…

Bien à vous,

Isabelle