« Un métier pile-poil »
13/03/2016 Bonjour à toutes et à tous,
Un métier pile-poil, c’est déjà pas évident à cerner, quant à le dégoter…
Dans les couloirs du métro, ces derniers jours, je n’ai pas manqué de remarquer que le Salon de l’Alternance et de l’Apprentissage est à la une des affiches.
S’il est réjouissant de voir l’engouement de notre jeunesse pour cette forme d’enseignement, qui a fait ses preuves outre-Rhin, il en va autrement, dans la réalité du monde du travail.
Surtout avec ces projets de réforme du code du travail tant décriés, travailler plus pour gagner moins, voilà ce qui guette les apprentis de tout crin.
S’il fallait croire en ce projet de réforme, on nous ferait même gober que si on coupait les cheveux aux chevelus, ça en ferait pousser sur le crâne des chauves !
Bref, si ce n’est déjà pas la panacée pour dégoter une entreprise ou un patron, après il faut aussi voir dans quelles conditions se fait le travail et comment ça se passe avec la hiérarchie.
Mais pour E., dont je vous ai déjà conté les péripéties, heureusement le rêve continue et dernièrement, il m’a présenté assez fier, son premier bulletin semestriel.
« ENCOURAGEMENTS Très bien Travail sérieux Poursuivez ainsi »
Je crois qu’il n’en revient pas lui-même !
Comme quoi, IL NE FAUT JAMAIS DÉSESPÉRER, et surtout patienter juste ce qu’il faut, tout en aidant les jeunes à mûrir leurs projets 🙂
A présent, j’ai l’honneur et le plaisir d’aller au salon toutes les semaines (ou presque) parce que je vais servir de modèle à l’examen de Mai, paraît-il.
Après les séances autour du shampooing, de la couleur et du brushing, arriva un jour le tour de ma première coupe perspective qui me réjouissait moins…
Même si je l’avais déjà vu très à l’aise avec les coupes masculines, ce n’était pas pareil.
Ah ben oui, vous avez beau faire confiance, confier sa tête à un coiffeur ou à une coiffeuse, c’est prendre un risque, je défie quiconque parmi ces dames de m’affirmer le contraire !
J’avais beau me dire et constater qu’il était doué avec même pas six mois d’apprentissage, comme disait son patron…
Et ben ce qui devait arriver arriva.
Ciseaux en main, tout en coupant les pointes de mes beaux cheveux, il s’est penché pour me parler… et m’a mis le doigt dans l’oeil !
Et pas qu’un peu, j’ai bien pleuré pendant au moins 5 minutes.
Mais quand j’ai croisé le regard de son patron, j’ai compris qu’il s’était passé autre chose dans mon dos, enfin dans mon cou.
Bon allez, rien de grave, juste un petit coup de tondeuse dans la nuque qui m’a entamé un peu la peau, un filet de sang de rien du tout, vite stoppé vite désinfecté…
Je me suis demandée, quand même, s’il n’avait pas quelques comptes à régler 🙁
Voilà, le plus dur est passé, aie confiance, aie confiance…
Maintenant vous pouvez y aller 🙂
Bien à vous,
Isabelle