« Un mauvais truc dans l’air »
30/01/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Y’avait comme un mauvais truc dans l’air qui tournait pas rond ce jour-là, avons-nous conclu avec L.
En effet, de bon matin, quelle ne fut pas ma surprise de voir la petite Puppi débarquer devant ma porte, remuant de la queue de plus bel !
Pourtant depuis peu elle avait trouvé une famille d’accueil tout à fait agréable et dévouée, pourquoi se serait-elle donc enfuie ?
En fin de matinée, je pus enfin récupérer mon vélo, le jaune, le vrai de mes débuts.
Mais apparemment il avait subi beaucoup de dégâts en 3 semaines…
Il était paré d’une paire de sacoches neuves, allez savoir où étaient passées celles d’origine, d’un pédalier neuf lui aussi (!) mais… présentait un trou dans la selle.
A se demander quel·le est le ou la con·ne qui avait pu le dégrader à ce point 🙁
Bref, je croisais à ce moment mon amie L., qui, toute navrée, me raconta comment la petite puppi avait été retirée à sa nouvelle famille d’adoption deux jours après.
Cette histoire aussi abracadabrante qu’absurde avait été orchestrée par la personne ayant trouvé… et confié d’office le chiot à mon amie !
Elle se déclara n’être pas satisfaite de l’accueil du chiot chez ses nouveaux propriétaires, on lui laisse le soin de faire mieux…
En dernier lieu, alors que nous conversions avec H. dans mon restau préféré au sujet de la violence des hommes, des cris fusèrent sur notre gauche.
Un homme, que je crus d’abord ivre, marchant à grands pas tout en agitant les bras, criait avec force, encore un mauvais truc dans l’air 🙁
Visiblement il en voulait à l’une des cuisinières, et ne la voyant pas sortir du bâtiment s’en prit à son scooter.
Aussitôt plusieurs hommes s’interposèrent, essayant de le convaincre de quitter l’endroit mais rien n’y fit.
La femme sortit soudain, accompagnée des autres cuisinières dont une s’était munie d’un bâton, et le menacèrent toutes trois.
Mais de rage, il commença alors à dégrader les scooter des autres femmes, tandis que la sécurité avait été alertée.
Alors que celle-ci n’arrivait toujours pas, l’un des gérants de l’établissement arriva alors en trombe sur sa moto.
Il commença par asséner une paire de claques à l’individu ce qui le déséquilibra, puis le prit par un bras et une jambe… et le chargea en travers de son réservoir !
L’action avait duré deux minutes au plus que déjà il repartait en trombe chargé de son fardeau…
De retour peu après, il expliqua alors qu’il avait ramené l’homme dans son village.
Cet épisode n’était pas sans me rappeler ce qu’une des employées de ma résidence me confiait il y a peu, relatant sa propre histoire.
Nombre d’indiennes et leurs enfants qui ont quitté un mari violent et/ou alcoolique ont pu accéder à l’autonomie grâce à Auroville.
Ici, tout est mis en oeuvre pour qu’elles trouvent un travail et un salaire décents leur permettant de s’affranchir de la contrainte économique liée au couple.
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
et oui, la violence conjugale est partout, et c’est bien si certaines arrivent à trouver un lieu d’accueil et de travail… mais alors ton puppi ? et pour le vélo je croyais qu’on t’en avait donné un tout neuf ? tu voulais récupérer l’ancien ?
C’est clair que la violence faite aux femmes est à bannir de partout sans frontières. Puppi est revenue dans le quartier, j’ai droit à ma petite fête tous les matins lorsqu’elle me rend visite, à suivre 😉 Et pour le vélo, le détail qui tue, c’est que le tout neuf n’était équipé ni de porte-bagage ni de…sacoches !!!