« Un bruit d’impact »
25/10/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Il m’avait bien semblé entendre un bruit d’impact, et je pensais qu’un oiseau, une fois de plus, s’était cogné à la baie vitrée en hauteur.
Tellement haut placée dans la maison qu’il est impossible même d’y accéder pour la nettoyer, à moins d’installer un échafaudage !
Mais comme j’étais justement dans le ménage de la semaine, record battu en deux heures seulement cette fois, j’oubliais l’incident, entre pelle, balai, brosse et chiffons.
Sauf qu’une foismon bazar terminé, jetant un œil sur la terrasse extérieure, j’aperçus un petit, non plutôt un gros oiseau, aux jolies couleurs orange et grise, mais à l’attitude plutôt intrigante.
D’abord je le vis posé sur une patte, puis, en y regardant mieux, il avait les yeux fermés et le bec ouvert
Il semblait même en hyperventilation, les plumes du dos se soulevant avec force, et soudain je compris.
C’était sans aucun doute l’oiseau qui avait heurté la baie vitrée et visiblement, il présentait une détresse respiratoire.
Comment je sais tout ça, vous allez me dire, et bien grâce au compte Instagram de @larche_de_francois dont l’un des perroquets avait été victime d’un accident semblable.
Je vis soudain un de mes habitués, grand amateur de baignade dans la coupe que je leur mets à disposition, lui foncer dessus en piqué et repartir aussitôt.
Peut-être lui venait-il en aide, essayant de le faire décoller afin qu’il ne restât pas davantage en position de vulnérabilité ?
Toujours est-il qu’après l’avoir observé derrière la vitre et ne le voyant pas s’effrayer de ma présence, je suis sortie doucement et l’ai pris dans mes mains.
C’est alors qu’un grand chien noir se pointa, sortant de je ne sais où, et je le mis en fuite immédiatement… c’était moins une !
A ce moment-là, animé par la peur, l’oiseau identifié comme étant de la famille des grives, a retrouvé un peu de punch, lâchant un gros caca et poussant des cris stridents.
Puis il a sautillé un peu à droite et à gauche, toujours sur la terrasse, et enfin il a trouvé la force de se percher sur l’une des branches de l’hibiscus.
Je l’ai régulièrement surveillé, on n’était pas à l’abri qu’un des 4 chats du voisinage essayât de le croquer.
Il est bien resté ainsi plusieurs heures à se remettre de ses émotions, ne me lâchant pas du regard.
Quand une dernière fois j’ai ouvert la porte pour jeter un seau d’eau à mon papayer, il est allé se percher un peu plus loin puis a définitivement disparu.
Il était temps, la nuit commençait à tomber.
Bien à vous,
Isabelle