« Un bain de siège forcé »
22/12/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Un bain de siège forcé aurait pu lui être fatal.
J’avais tiré la chasse, machinalement,1 sans même remarquer sa présence…
Mais quelques heures plus tard, retournant aux toilettes, je la remarquais soudain, cherchant désespérément à remonter.
Après un vain tour d’horizon autour de moi afin de trouver quelque chose pour l’extraire de cette fâcheuse posture, j’eus soudain la solution.
Pas question que j’y mette les mains… mais par contre le balai de chiotte conviendrait tout à fait.
Après quelques essais infructueux, la grenouille comprit que dans son intérêt elle devait rester cramponnée au balai et non pas sauter à peine hissée.
J’avais pas non plus l’intention d’y passer la journée, la repêchant à chaque nouveau plongeon…
Ce cinéma dura trois jours où j’avais toujours l’angoisse de la trouver barbotant au fond de la cuvette des WC avant mon passage.
En fait, tout avait commencé la première nuit, car m’étant levée au radar dans le noir pour aller aux toilettes, j’avais pris peur en découvrant une silhouette sombre tapie sur l’abattant des WC.
Alors sans plus de détails, je l’avais dégagée illico d’un coup de douchette aussi violent qu’efficace.
Le jour venu, je fus très soulagée de constater que ce n’était pas une blatte.
Oui, vous savez, ma phobie de rencontrer des blattes la nuit dans les WC…
Et puis, comme quoi c’est pas bête une grenouille, elle finit par comprendre que la terre ferme c’était plus confortable pour tout le monde.
Heureusement, après vérification, elle n’avait pas été emportée par la dernière chasse d’eau.
Je l’ai revue, bien planquée au frais derrière le réservoir d’eau.
Voilà, depuis, elle se tient à carreau et a pigé le truc, tout va bien dans le meilleur des mondes.
Bien à vous,
Isabelle
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