« Trois enfants par classe »
22/01/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Une personne sur dix, ça fait trois enfants par classe.
En Novembre 2020, une personne sur dix en France a déclaré avoir été victime d’inceste dans le sondage IPSOS réalisé pour l’association Face à l’inceste.
Voilà, l’agresseur ; pour le coup le masculin l’emporte sur le féminin, est donc bel et bien un membre de la famille, proche ou éloignée.
Et 8 fois sur 10, c’est une petite fille ou une adolescente, mineure donc, qui est cible de l’agression.
Dans le restaurant où j’attends pour être servie, un monsieur d’un âge témoigne tandis que d’autres commentent l’actualité.
Il se souvient qu’en 1986, dans Les dossiers de l’écran, une femme participant au début, affirmait ouvertement avoir été victime d’inceste.
Aucune réaction de la part d’Alain Jérôme, animateur de l’émission, ni d’aucun des invités présents…
Autre temps, autres moeurs mais toujours le même profil d’agresseur.
Il aura fallu attendre 2021 pour que fleurisse sur les réseaux sociaux après la déferlante de #MeToo en 2018, celle de #MeTooInceste.
Un cran de plus dans la descente aux enfers.
Aux côtés des associations qui luttent sans relâche, espérons que la loi va enfin évoluer au profit des enfants victimes.
Car non, il n’y a jamais consentement.
Et un pédocriminel, quelque soit l’époque reste un pédocriminel, non pas doucereusement un pédophile.
Car aucun être vivant n’a jamais été agressé pour son bien.
En comparaison, c’est aussi près d’une personne sur dix qui est victime chaque année d’un accident de la vie courante.
Accidents domestiques, dit-on.
De nombreuses mesures de prévention sont mises en place pour limiter leur apparitions, chutes, noyages, intoxications, asphyxies, brûlures…
Alors quid d’un guide clair et précis pour identifier et prévenir toutes les sources de dangers liées à l’inceste auxquels les enfants peuvent être exposés ?
Car là comme ailleurs il y a non seulement urgence de faire de la prévention mais aussi de faire tomber des tabous.
Bien à vous,
Isabelle