« Tristes fêtes pour le chat de »
02/01/2025 Bonjour à toutes et à tous,
Tristes fêtes pour le chat qui s’est retrouvé du jour au lendemain à la rue, quelques mois après qu’une humaine se soit déclarée être sa maman.
Tu viens avec maman… lui répétait-elle à longueur de journée, quand le chat la suivait timidement, non loin de leur maison.
C’était toujours maman par-ci, maman par-là, elle n’avait d’yeux et de louanges que pour son chat.
Certes, la lubie de l’octogénaire avait paru un peu étrange quand même.
Pensez-donc, adopter un chaton, à son grand âge, c’était en prendre, au minimum, pour 10 ans… mais bon.
Cela confirma cependant le sentiment général qu’elle n’était plus vraiment en possession de tous ses moyens.
C’est comme cela qu’on apprit, un jour, que le fameux chaton proposé à l’adoption, était, par la force des choses, voué à errer dans la rue.
La vieille dame avait définitivement quitté son domicile.
Effectivement, on entendait toutes les nuits de terribles miaulements et autres cris lugubres, des gémissements même, suivis de furieuses courses poursuites.
La pauvre bête doit se faire rosser par tous les autres chats du quartier, n’ayant plus de home sweet home pour buller en paix, ni de maman pour voler à son secours…
Tout le quartier a été informé de la mise à disposition de la pauvre bête à l’adoption.
Mais voilà, tout le monde, enfin presque, en connaît les contraintes.
Quand je pars, je ferme la porte et n’ai ni heure ni contrainte de rentrer ou pas à une heure précise, parce que le chat ceci ou le chien cela…
On comprend qu’il y ait des personnes vraiment isolées pour lesquelles un animal de compagnie est d’un grand réconfort.
Mais d’un autre côté, il y a tellement de bêtes dans les refuges, chenils ou autres voies de garage, qui attendent un peu d’affection, d’attention ou de réconfort humain.
Ne serait-ce pas l’idéal que de leur rendre visite, participer aux promenades ou donner un coup de main pour les soins ou l’alimentation ?
J’ai un ami comme cela, qui donne de son temps à des chevaux.
Bon, moi je m’en tiens aux arbres et plantes de mon jardin, avec un minimum de contraintes.
Maintenant que tout le monde a fait ses premiers pas et ses premières armes, ça roule, welcome dans la forêt tropicale !
Et entre nous, la compagnie des plantes et des bêtes, ça change tellement des humains…
Bien à vous,
Isabelle