« Traquenard au Mount Âbû suite »
05/03/2019 Bonjour à toutes et à tous,
C’est la montée du drapeau aux aurores qui me tire de mon sommeil.
Le cauchemar continue dans le froid et l’humidité d’une guesthouse qui ne nous attendait même pas, malgré une réservation validée et payée en ligne.
Mais avant de l’atteindre, la veille, péniblement descendues d’un bus où nous avons passé près de 8:00, il a fallu trouver un taxi.
Et nous nous sommes engouffrées presque sans réfléchir dans un 4×4 équipé d’un rabatteur local hors pair…
Qui malgré ses affirmations ignorait l’adresse de notre destination et nous a bien baladées dans la nuit pour 100 Rs.
Pour finir, après une marche forcée à tirer nos bagages sur une route barrée, par nous amener… à l’hôtel de son cousin 🙁
Non sans nous avoir, auparavant, vanté les mérites du restaurant de son oncle, carte en main.
Le traquenard au Mount Âbû suite, c’est ensuite une guesthouse étrange qui n’affiche aucune signalétique en façade.
Et que nous géolocalisons dans la nuit noire sur une route paumée grâce à Google Maps depuis mon téléphone…
Ensuite, la fille de la gérante, qui ne parle pas anglais, nous réclame 170 Rs de plus que le prix affiché sur Booking.com !
Puis nous expose le différent assez obscur qui l’oppose au site en ligne dont elle veut soi-disant se défaire, sans y parvenir.
Mais tout en faisant remplir le registre d’accueil par une seule d’entre nous… bref, passons.
Devant notre refus catégorique d’allonger la note et notre insistance, elle nous octroie enfin une chambre.
Les occupant·e·s de celle-ci ramassent leurs cahiers à toute vitesse ainsi que la chaîne hi-fi trônant sur la table basse.
Une fois réparties sur les 3 lits qui font office de 5 couchages, nous nous affalons dépitées et épuisées.
Non sans avoir réclamé deux serviettes supplémentaires même si une pour trois était censée nous suffire.
Au passage, inutile de vous préciser que les draps n’ont bien sûr pas été changés.
Nous reprenons soudain notre courage à deux mains car à 20:30 passé, il faut redescendre manger au village.
Notre premier repas de la journée est très attendu…
Imaginez plutôt l’état d’abattement dans lequel nous nous trouvons alors 🙁
Ayant quelques doutes quant à l’honnêteté du lieu, nous partons dans la nuit après avoir cependant noté le numéro d’un des jeunes.
A 22:02, en remontant du restaurant, je découvre étonnée un appel manqué du même numéro sur mon téléphone.
Arrivées à la guesthouse, un jeune nous explique tranquillement qu’ici on verrouille le portail à 22:00 🙁
Et soudain, comme le matin, la trompette ponctue le soir lors de la descente du drapeau.
Nous logeons à deux pas de la garnison 🙂
Bien à vous,
Isabelle