« Toulouse en rose et vert »
15/08/2019 Bonjour à toutes et à tous,
C’est ainsi que j’ai enfin découvert Toulouse en rose et vert, par une belle journée d’Août.
Ah je ne voulais surtout pas quitter la région sans être passée un jour par cette ville qu’adorait Nougaro !
Et comme je comprends à présent qu’il l’ait tant aimée.
Comment ne pas apprécier la paisibilité de ces fraîches allées bordées de grands platanes.
Ma première image fut celle de familles avec poussettes et de couples attablés sous les arbres.
Tandis qu’un traiteur vietnamien s’affairait dans son kiosque, montaient les exquises effluves de gingembre et de piment vert.
Immédiatement, cela me rappela combien la cuisine des street food indiens, malaisiens ou singapouriens me manque…
A travers le vert des végétaux, je vis alors poindre le rose des bâtiments de brique bordant la large allée.
L’une et l’autre couleurs aussi indissociables de la ville, je les retrouverai tout au long de ma journée.
De plus, dans une rue piétonne, un magasin chic avait accroché aux barrières de grands sacs garnis de fougères et d’asparagus.
Là, c’étaient des cascades de chlorophytum qui s’échappaient d’un balcon en fer forgé sur fond d’arcades en briques.
Ailleurs, c’étaient des façades art déco qui jouaient à cache-cache derrière de robustes micocouliers aux feuilles tremblantes.
Je veux bien croire la gérante du délicieux restaurant Douceurs végétales, dégoté dans le dédale des ruelles anciennes de Toulouse.
Oui, à n’en pas douter, ici c’est bel et bien une ville d’art qui vous accueille.
Vous noterez que tout est mis en oeuvre pour le plaisir des yeux, des oreilles et même des papilles !
Bluffée d’entrée par le velouté froid où s’associent concombre, coco et gingembre, j’ai plongé sans retenu dans la suite du menu.
Certes, c’est pas tous les jours que vous tombez sur un gastronomique qui allie cuisine veg et sans gluten de A à Z 🙂
Un seul regret dans le parcours sans faute à travers Toulouse, c’est son Jardin botanique en cours de réaménagement.
Donc point de flânerie dans les massifs fleuris.
Et c’est bien dommage car ils sont un incontournable de mes programmes découverte.
Mais soudain, tandis que je sortais du Jardin botanique, les cloches de l’église St Sernin sonnèrent toutes les chansons enfantines !
Je me souvins alors qu’elles entonnèrent les premières notes de Toulouse lors des funérailles de Claude Nougaro, en 2004.
Bien à vous,
Isabelle