« Toulon, monter au Faron et descendre au bagne »
06/08/2013 Bonjour à toutes et à tous, (Mis à jour le 15/09/2016)
Toulon, monter au Faron et descendre au bagne, c’est encore un autre programme.
Et tandis que je joue les prolongations ici, ça me réussit plutôt bien 🙂
Hormis la bronzette, j’entretiens ma forme par un entrainement quasi olympique 😉
Maintenant, je grimpe les 5 étages sans m’arrêter au 4ème. Ni au 3ème… et cela au minimum deux fois par jour.
Tous les soirs, autour de 17:00, nous allons à la plage du Mourillon pour nager.
Si si, je prends plaisir à nager face au soleil couchant, c’est cool et peu fréquenté à cette heure.
Et c’est mieux que la semaine dernière où nous avons réussi l’exploit avec A. de nous pointer au bord de l’eau après 20:00…
Quant à J., il a deux occupations sur la plage : soit il pêche, soit il dort.
Et on n’a même pas le son dans ce cas…
Ce matin, nous avons pris le téléphérique jusqu’au Mont Faron, qui surplombe Toulon à 584 m.
Il offre une jolie diversité de plantes et arbustes de terrains calcaires, thym, succulentes, génépi, valériane, myrte, chênes verts, chênes kermès, et bien sûr des pins d’Alep, du lentisque, des cigales, des sauterelles sur la salsepareille en fleur.
Et même des papillons sur les pins.
A voir aussi la Chapelle et le Musée Mémorial du Débarquement des Alliés d’août 1944 dont un gros tank placé à proximité marque le souvenir.
Retour à la case départ via le téléphérique pour pousser la porte du Musée National de la Marine.
Outre les magnifiques reproductions des galères royales, vous trouverez réponse à toutes vos questions concernant la vie à bord, l’évolution de la marine marchande à l’époque industrielle et les bâtiments modernes…
Une exposition temporaire exceptionnelle rappelle à la mémoire collective le temps du Bagne portuaire de Toulon.
La lecture des livres manuscrits répertoriant tous les condamnés, temporaires ou à vie aux travaux forcés avec leurs annotations laisse un étrange témoignage de cette époque…
Même sans avoir vu l’exposition, on a froid dans le dos de parcourir ainsi la vie de tous ces bagnards que certaines bonnes âmes prenaient quand même en pitié.
C’est ainsi que je découvre l’existence de Pénitents gris qui font l’aumône pour Les pauvres prisonniers en posant un tronc de pierre dans l’église de Saint François de Paule, celle dont je vous parlais hier avec ses Pénitents noirs.
Ce sont ces mêmes Pénitents gris qui se chargent de la sépulture des forçats.
Heureusement ce qui restait du Bagne de Toulon après les bombardements entre 1943 et 1944 fut rasé.
J’ai simplement trouvé d’un goût douteux la grande silhouette en carton d’un bagnard au visage extrudé.
Pour y glisser le vôtre et ramener une photo souvenir…
Bien à vous,
Isabelle