« That’s why I’m here »
15/03/2014 Bonjour à toutes et à tous,
Ouf, le soleil s’est encore levé ce matin.
Orange, rond, parfait.
De nature parfaite.
Je venais de me souvenir de la journée de la veille, au même moment où je le découvrais.
Ouf donc, le soleil était toujours là !
Finalement, quoi qu’il arrive sur terre, le soleil, le ciel, les arbres, les plantes, les fleurs, les oiseaux sont toujours là.
Enfin encore là.
Et quand je vois ce beau spectacle, je me dis qu’importe la connerie humaine, tous les matins j’ai un cadeau à portée d’yeux.
Ici bas, on ne pourra jamais égaler cette beauté.
Il y a ceux qui se déchirent pour du pouvoir, ceux qui s’inventent des vies, ceux qui manipulent les autres, ceux qui cherchent des amis, ceux qui s’inventent des raisons d’être, ceux qui s’achètent des conduites…
Mais tout ça pour quoi, bon sang tout ça pour quoi ???
Lorsqu’on prend le temps de respirer – oui je sais, le pic de pollution en ce moment c’est pas top – de regarder, de sentir la nature, on n’a plus rien à rajouter !
Peut-être que ça ferait du bien à certains de se rappeler, tous les jours en levant les yeux au ciel, qu’on est des « invités » de la nature.
Et que, contrairement aux idées reçues, ce n’est pas la nature qui est à notre service…
Du coup, ça remet chacun à sa place, surtout l’homme dans sa position d’infiniment petit, insignifiant, à l’échelle de la planète, et pire au yeux de l’univers 🙂
Alors, qui suis-je ce matin en me levant ?
Même dans le doute, une seule certitude : je ne suis pas le centre du monde…
Le jour continuera de se lever sans moi.
Le soleil continuera de briller sans moi.
Les oiseaux continueront de chanter sans moi.
L’herbe continuera de pousser sans moi.
Le vent continuera de souffler sans moi.
Et les fleurs, et les arbres et la pluie et la nuit…
Sans moi !
Alors je m’en remets à la terre, je lui fais corps, je m’y accroche, je la respecte et lui rends grâce.
En qui d’autre pourrai-je avoir plus confiance ?
La vie se fait.
Ce soir, j’ai le ciel, le soleil, la terre, le vent, la mer… en partage.
Bien à vous,
Isabelle