« Temps de chien temps de rien »
11/12/2013 Bonjour à toutes et à toutes,
Ben oui, dès ce matin, ici, nous avions un temps de chien, brouillard givrant et tout ce qui va avec…
Temps de chien temps de rien, dirait ma mère !
C’est pour cela que nous sommes partis randonner l’après-midi à Poleymieux au Mont d’Or qui baignait dans le soleil justement.
Les arbres givrés nous offraient un décor féerique, et la randonnée à travers bois nous coupait bien du vent.
Sauf que nous avons traversé le bois au pas de course parce qu’un chasseur est venu nous prévenir, en posant un panneau, qu’une battue démarrait dans 30 minutes…
Petit détour par la Batterie des carrières à Limonest où la restauration des lieux va bon train, et visite commentée sur le vif qui nous a révélé tout le génie militaire, langage qui m’est toujours aussi peu accessible, même après plusieurs visites…
En tous cas, j’ai bien repéré un chasseur en gilet orange fluo perché dans un arbre, un chien rebelle répondant au nom de Boule qui avait très envie de rentrer à la maison et pas du tout de retourner à la battue, mais de sanglier, aucune trace, mais par contre des blaireaux…
Enfin nous avions pris l’air et le soleil avant de redescendre dans la purée de pois d’ici bas.
Donc la meilleure solution dans ces cas-là, c’est de se retrouver devant une bonne table et en bonne compagnie, puisque j’avais une invitée de marque à la maison depuis le matin : ma plus vieille copine !
Nous étions donc trois à table devant un méli-mélo de spécialités italiennes, bulgares, indiennes, belges et…françaises !
Et les conversations étaient aussi hétéroclites que les spécialités sur table, on y parlait des hommes, des hommes et des hommes et des femmes dans tous les cas de figure.
C’est à dire des hommes mariés, des femmes mariées, des amants, des maîtresses, des divorcées, des divorcés, des célibataires, des pseudo-libres et des libéro-quelque-chose…
Et même des prostituées et des prostitués, en retour d’expérience professionnelle d’une des convives, côté justice et non consommateur, bref, les conversations allaient bon train 🙂
A la fin du repas, après le fromage, les pommes au four, la tisane, les clémentines et les papillotes, le constat d’une émergence de nouvelles formes de cohabitation inclassables se fit évident.
De celle qui vit la semaine avec son amant et le week-end avec son époux à celui qui partage tout avec sa concubine, y compris les notes de restaurant, en passant par la maison où séjournent les parents alternativement auprès des enfants, les critères ont tant changé !
Bref, tout en se gardant de conclure mais pour clore la conversation sur une note optimiste, quoi de plus sympathique que de se dire que l’avenir offre aujourd’hui beaucoup plus de possibles qu’il y a seulement quelques années en arrière 🙂
Inutile de s’en rendre malade comme un chien.
Et de toute façon, crotte de chien, crotte de rien….
Bien à vous,
Isabelle