« Tea for the tillerman »
08/04/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Tea for the tillerman, autant vous dire que ce titre de Cat Stevens commence à dater, je dirais même plus, Novembre 1970.
Voilà exactement l’année à laquelle le voisin a bloqué, et j’y ai droit plusieurs fois par semaine, plusieurs fois par mois.
Moi, je n’ai découvert ce titre que six ans plus tard, lorsque ce vinyle m’a été offert pour mon anniversaire.
Bref, voilà qui ne nous rajeunit pas…
En tous cas, que ce soit la voisine ou le voisin un peu plus loin, je suis choquée de voir combien des personnes sont enracinées dans le passé.
Un petit raccourci au niveau de mes neurones me permet de penser que cela ne se limite pas à la musique.
Mais à travers cela, je suis toujours autant frappée par ce comportement qui n’est pas du tout en adéquation avec l‘idéal d’Auroville.
Le message ne peut être plus clair, ici il faut lâcher avec le vieux monde et son mode de fonctionnement pour servir une autre cause bien plus élaborée.
Pourquoi choisir Auroville si ce n’est pas pour vibrer à l’unisson avec sa fréquence, et continuer à cultiver les souvenirs ?
Ah oui, ça demande de lâcher prise, sans aucune considération pour le nombrilisme ambiant qui fait le tour en quête d’adeptes.
Beaucoup de personnes partent autour de nous, j’y reviendrai plus en détails.
Mais il est sûr que certaines personnes, même ancrées là depuis 20 ou 30 ans ont toujours peur de lâcher leur vieux monde habité de tant d’habitudes, certitudes, bien-être et confort..
Pourtant le travail de transformation se fait bien par la matière, et entre autres par le détachement de celle-ci, dans les écrits que j’ai lus de Mère, collectés par Satprem.
D’ailleurs, je croise tellement de monde à l’épicerie communautaire que j’en oublie parfois les règles élémentaires de politesse.
L’autre jour, une personne est venue me tailler la bavette alors que je triais les bocaux vides au poste de recyclage des déchets.
Elle s’est présentée en me tendant la main et en me donnant son prénom.
Ce n’est que le lendemain que j’ai réalisé.
Je n’ai même pas décliné mon identité en réponse à sa salutation.
Quant on touche à l’essentiel de l’essentiel, les pistes se brouillent allègrement… larguez les amarres !
Bien à vous,
Isabelle