« T’as déclaré ton ISF ? »
05/05 2016 Bonjour à toutes et à tous,
T’as déclaré ton ISF ? – Crédit photo izart.fr
« – T’as déclaré ton ISF ?
– …
– Ben oui, je te pose la question parce qu’à la radio on n’entend que ça ! »
Comment réduire la note ? Quelle stratégie employer ? Où investir ? Jusqu’à quelle limite ?
Et au-delà ? Quelles autres techniques ? Quelles acquisitions ? Les pièges à éviter… Blablabla bla bla…
Au cas ou, Les Echos vous donnent 10 solutions pour faire baisser la facture…
A croire que savoir comment les gens normaux vont arriver à payer leurs impôts normaux… enfin je veux dire pas l’ISF, ça n’intéresse PERSONNE !
Petit rappel de mise : L’ISF est dû par les personnes physiques dont le patrimoine net imposable (valeur nette, déduction faite du passif) excède 1,3 M€ au 1er janvier 2016. Pour déterminer si un particulier est tenu, ou non, de faire une déclaration ISF, il faut prendre en compte l’ensemble de ses biens, droits et valeurs (sauf biens exonérés).
En clair, selon les chiffres de 2015, la France compte 37,1 millions de foyers fiscaux, dont 17,6 millions de foyers fiscaux imposables parmi lesquels 300000 contribuables sont soumis à l’ISF.
A part ça, bienvenue dans le monde des sans-dent, des sans-cerveau, des sans-sou.
Dans le monde de ceux qui cherchent des solutions toute l’année pour boucler les douze mois.
Des solutions pour vivre moins bien en dépensant bien plus.
Bon, ça m’enlève pas le souci que j’ai maintenant de ne rien oublier pour réduire la note !
Voyons, voyons…
- Investir dans des PME et des start-up
- Faire des dons
- Détenir des œuvres d’art
- Diminuer la valeur de son patrimoine par le démembrement de propriété
- Se constituer une épargne retraite
- Tous vos biens dépendant à votre exploitation personnelle et liés à l’usage industriel, commercial, artisanal, libéral ou encore agricole sont exonérés à 100%
- Investir dans les bois et les forêts
- Les pensions alimentaires dues…
Les riches, au fond, ne sont jamais qu’une minorité de pauvres qui ont réussi !
Pierre Desproges
Bien à vous,
Isabelle
