« Tapis volant ou flottant »
23/09/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Tapis volant ou flottant, that is the question.
En effet, à défaut d’en savoir plus sur le sort réservé au Neem Tree auprès duquel nous veillons depuis 29 jours, un autre sujet alimente nos observations.
Sur la première tranche du lac flotte une espèce de peau en plastique noir qu’on pourrait prendre de loin pour une immense feuille de nénuphar.
Cette poche, destinée à être ensuite immergée, permet de stocker de l’eau potable.
Plusieurs prototypes ont été conçus avant d’arriver à ce résultat final.
Le matériau, de qualité alimentaire, provient d’une usine allemande dont le gérant se dit très heureux de collaborer pour cette première indienne.
L’expérience pourrait être étendue aux villages environnants qui, jusqu’à présent, stockent l’eau potable dans des tanks en ciment, de fabrication locale, ayant fait leurs preuves depuis des décennies.
Soumis aux pénuries, aux sécheresses ou aux canicules, oui, l’élément eau est imprévisible et ingérable par l’humain.
Il en va de même lorsqu’inversement s’abattent les moussons et autres cyclones générant des inondations impossibles à prévoir et à endiguer.
Mais avant de désaliniser l’eau de mer puis la stocker, comme évoqué ici dans le projet du lac, ne pourrait-on pas déjà recourir à une meilleure gestion de l’eau au quotidien ?
Onze litres d’eau potable dans la cuvette de vos WC à chaque passage, ça fait cher la note à la fin du mois, pour un usage non alimentaire.
Autre petite astuce, en optant pour une douchette dans vos toilettes, comme la moitié de la population sur terre, vous réduirez drastiquement la note de papier hygiénique.
Quand l’eau coule à flot au robinet, pourquoi ne pas placer un seau dessous afin de la réutiliser, soit pour les toilettes, soit pour arroser dehors, ou laver voiture, vélo et moto.
Enfin, l’eau de pluie pourrait être recueillie et stockée pour un usage domestique non alimentaire, mais cette pratique est strictement réglementée en France…
C’est pas nouveau, je me souviens avoir vu une citerne de pierre sous une maison en Provence, tout comme ici ils ont créé, il y a siècles, des bassins de stockage d’eau étanchéisés à l’argile.
En attendant, la mousson peine à arriver, ce qui ne fait pas le bonheur de tout le monde.
Dans les jardins et dans les fermes, on aimerait en finir avec les corvées d’arrosage et commencer à planter.
Bien à vous,
Isabelle