Petite chronique « Tant va la cruche à l’eau…

« Tant va la cruche à l’eau »

07/03/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Tant va la cruche à l’eau… j’en ai rêvé durant des années.

En fait, depuis que j’ai découvert son utilisation, ici en Inde.

Simple, efficace, elle m’a d’emblée séduite et convaincue et de son efficacité.

Après avoir définitivement banni le plastique, j’avais adopté pour des contenants en verre, upcycling de bouteilles de lait.

J’avoue que j’en ai fait des navettes pour remplir mes 4 litres tous les deux jours, mais c’était pour la bonne cause.

Partie donc ce matin-là avec l’équipe de Pitchandikulam Forest à la rencontre des artisans locaux, notre troisième halte se fit chez un potier.

Il fallait vraiment toutes les connaissances de la team pour aller dénicher cet artisan dans les ruelles d’un petit village.

A même la rue, de petites boulettes de terre grise étaient étalées au soleil en attendant d’être humectées puis utilisées.

De part en part de l’atelier, des poteries de différentes tailles et formes attendaient la cuisson en séchant à l’air.

Devant la maison, affairé à son tour, l’homme faconnait entre autres, de magnifiques cruches à eau.

Avec M., notre envie d’en acquérir une chacun se fit sans hésitation.

Non sans en avoir sonné quelques-unes du bout du doigt, non seulement pour vérifier qu’elles n’étaient pas fêlées mais aussi pour leur vibration.

Celle que je choisis, était ornée d’une magnifique flamme noire provoquée par la morsure du feu sur la terre.

La femme de l’artisan nous remit aussi le chapeau qui servait à couvrir la cruche.

C’est dans le coffre du van que furent stockées les poteries des unes et des autres, protégées entre elles par de la paille, efficace !

Le plus compliqué, à mon retour fut de trouver comment renforcer l’étanchéité de la cruche avant utilisation.

Après avoir consulté en ligne pendant plus d’une heure toutes les recettes préconisées, j’optais pour une des méthodes indiennes.

Après l’avoir bien nettoyé la poterie intérieur comme extérieur à l’eau fraîche, je la remplis à moitié d’eau bouillante et la laissais ainsi 2 jours en attente.

Au préalable, j’étais allée fouiner dans ce qui s’apparente au remblai de la résidence pour dégoter un matériau stable, digne de supporter la cruche pleine.

Une poterie de taille basse s’avéra parfaitement adaptée, upcycling forever…

Je procédais ensuite méticuleusement au lavage et remplissage de la cruche à une heure avancée de la nuit !

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
« Petites chroniques » sont produites sous Licence Creative Commons : Oeuvres protégées, leur reproduction, copie, modification sont soumises à autorisation de l'auteure.

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.