« Sortir les loutrons de la catiche »
12/08/2019 Bonjour à toutes et à tous,
Je n’ai jamais eu le plaisir de voir sortir les loutrons de la catiche, et vous ?
Ah ben oui, à peine sortie des tourbières, j’arpente les canaux pour tenter d’apercevoir des loutres cette fois !
La loutre, en fine gourmette, apprécie particulièrement les grenouilles dont on retrouve trace dans les épreintes, ses déjections.
Et de la même façon que les humains elle n’en déguste que les cuisses après les avoir pelées.
Disparue hélas de bien des régions où elle vivait, elle était chassée jadis pour la qualité de sa fourrure.
En effet, une peau de loutre atteignant parfois jusqu’à 1.50 m pour une belle bête, cela pouvait rapporter gros.
Ainsi, en 1950, avec une telle pièce, un cultivateur pouvait espérer en tirer l’équivalent d’un an de salaire !
Je n’ai pas non plus aperçu le Desman des Pyrénées, ô combien légendaire et encore bien mystérieux mammifère local.
Quant au campagnol amphibie qui n’a pas plus daigné pointer son nez, j’ai appris qu’il est menacé d’extinction dans toute l’Europe.
C’est sa présence sur le site de Notre Dame Des Landes qui a valu son heure de gloire…
Enfin, par quelques indiscrétions j’ai appris que le mouflon reste l’animal le plus choyé par l’ONF dans la région.
Introduit artificiellement par l’homme, il reste la cible préférée du loup, mais pas que.
L’autorisation de chasse délivrée par cet organisme pouvant atteindre jusqu’à 4000€, on comprend que la concurrence soit rude…
Pour les même prix et plaisirs, on peut aussi tirer un cerf adulte et faire profiter les locaux de toute la carcasse.
La pratique peut paraître surprenante mais elle est courante, car ramener le trophée suffit dans ce genre de quête.
Paraît-il même que des chasseurs viennent de très loin pour passer ici 2 jours et payer leur trophée bien moins cher qu’ailleurs…
Et vous, les animaux, vous les préférez comment, dans la nature, dans votre assiette ou dans votre salon ?
Bien à vous,
Isabelle