« Sortir de la victimisation »
23/07/2022 Bonjour à toutes et à tous,
Sortir de la victimisation un jour c’est crucial, pour ne pas être une victime toujours.
Victime : Personne qui subit les injustices de quelqu’un, ou qui souffre (d’un état de choses). Dictionnaire Le Robert
De qui, de quoi es-tu la victime?
Il y a des personnes pour qui tout est prétexte à victimisation, la faute, le malheur viennent forcément d’ailleurs, d’autrui, parachuté par le hasard.
Mais quoi qu’il en soit, sortir de la victimisation, au-delà de l’acte, de l’action offensante, c’est surtout s’offrir l’opportunité de ne plus souffrir.
Personne qui subit, dit la définition.
Comment peut-on envisager subir toute sa vie ?
Ne peut-on pas s’imaginer prendre sa vie en main ?
Se plaindre est-ce vraiment une solution pour s’en sortir ?
Pas l’air plus efficace plus que de pleurer sur son sort…
Se complaire ou pas dans le malheur, deux possibilités.
Certes, s’afficher comme victime peut jouer comme un pass multicarte pour gagner la confiance d’autrui.
On peut toujours apitoyer, au choix, avec ce mal, ce manque, cette faiblesse, cette blessure affichée.
Écoute comme je souffre, regarde mon état, panse mon mal, partage mon désarroi… basique de jouer sur la corde de l’émotion.
Mais sortir de la plainte c’est surtout offrir à soi-même la possibilité de cicatriser, parfois en se faisant aider pour les pansements.
Car même si la trace demeure, la plaie est refermée.
Et puis présenter aussi à l’autre une belle facette de soi-même, ça paraît quand même plus cool.
Qui voudrait d’un cadeau pourri ?
On appelle ça hygiène relationnelle, parce qu’autrui n’est pas voué à être une poubelle émotionnelle.
Bref, chacun et chacune se trouve face à la possibilité d’être actrice, acteur de sa vie, ou victime, c’est selon.
A part ça, il est comment votre film?
Bien à vous,
Isabelle
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