Petite chronique « S’il te plaît dessine moi…

« S’il te plaît dessine moi »

31/05/2021 Bonjour à toutes et à tous,

S’il te plaît dessine moi quelque chose… des traits, des points… quelque chose sur un bout de papier même déchiré ou froissé, qu’importe.

Un gribouillage, oui c’est ça, j’adore !

Et puis glisse-le dans une enveloppe pour me l’envoyer loin loin loin, au pays des singes et des éléphants et des petits enfants qui marchent pieds nus.

Et qui mangent avec leurs doigts aussi, comme leurs papas et leurs mamans, et même leurs grands-parents !

Tiens, j’ai fait la grosse voix au téléphone hier, tout en causant avec l’un de mes proches.

Non, je ne grondais pas le chien en anglais, comme il a cru, ce dernier étant déjà passé me dire bonjour un peu avant.

Juste un garçon qui, sous mes yeux, déballait sa camelote pour pisser dans la fontaine à sec…

Alors déjà qu’il fait très chaud et que la pompe est en panne, je ne vous dis pas les odeurs !

Du coup, je ne l’ai pas vu aujourd’hui, je pense qu’il tourne ailleurs avec son vélo.

Au fait, quand mes kids étaient tout petits, les mobiles n’existaient même pas, et téléphoner depuis la maison coûtait cher.

Alors, on s’écrivait des lettres, des tas de lettres, oui comme ça avec des enveloppes, et aussi des cartes postales.

Même que j’ai gardé toutes celles échangées avec ma maman.

Et par chance, j’ai retrouvé chez elle (presque) toutes celles envoyées par notre famille.

Alors j’ai commencé à classer toute cette correspondance par ordre chronologique.

Mais c’est long, très long parce que ça couvre plus d’une décennie, du temps où nous habitions loin l’une de l’autre, ma maman et ma famille.

Je disais à mes enfants, dès qu’ils ont tenu un crayon entre leurs petites mains, allez tu fais un dessin pour mamie ?

Et je marquais à côté, un tracteur, le gâteau, une vache… enfin tout ce qu’ils me racontaient !

Après on se dépêchait d’aller à la poste avant la fermeture.

Et hop, je portais l’un ou l’autre pour qu’il glisse l’enveloppe dans la fente de la boîte aux lettres.

Je pense que nos factrices ou facteurs d’ici comme de là-bas, ça dépendait des jours, ont du souvent bien se marrer.

Entre les timbres collés de travers, gribouillés, les enveloppes pleines d’autocollants ou de découpages superposés, y’avait de la joie non dissimulée !

Allez, promis, dès que je rentre en France je finis de ranger tout cela dans mes gros classeurs.

Et si un jour quelqu’un tombe dessus, il va rire de bons coups !

Bien à vous,

Isabelle

Isabelle alias Mam's
https://izart.fr
« Petites chroniques » sont produites sous Licence Creative Commons : Oeuvres protégées, leur reproduction, copie, modification sont soumises à autorisation de l'auteure.

2 comments

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.