« Seul le semblable peut agir »
22/10/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Seul le semblable peut agir sur le semblable, écrit Satprem, reprenant les mots de Sri Aurobindo dans L’ aventure de la conscience.
Seul le semblable peut connaître le semblable, seul le semblable peut agir sur le semblable.
Cela paraît alors d’une telle évidence.
Comment voir clair autour et en soi lorsque l’on broie des idées noires, par exemple ?
Comment générer de l’amour alors que jalousie et envie remplissent nos pensées et nos actes ?
Soudain, alors que je fais une recherche sur le Net pour conseiller un de mes proches au sujet d’un remède homéopathique, j’ai un flash.
Précisément parce que je cherche une plante à associer à un mal précis, une fracture en l’occurrence.
Je me souviens très bien de cette plante, en France, qui est composée de segments aux extrémités semblables à des têtes d’os.
Celle plante qui justement sert à consolider les os en cas de fractures.
Et bien le principe des signatures en botanique fait exactement le même constat que Sri Aurobindo : Seul le semblable peut agir sur le semblable !
L‘homéopathie est aussi basée sur le même principe, celui des semblables.
Hómoios, du grec signifie d’ailleurs similaire et pathos, maladie, donc ici encore, le semblable guérit le semblable.
Alors en fait, pourquoi chercher midi à quatorze heures, lorsqu’on sait que cela a déjà été maintes fois prouvé et que je suis une convaincue.
Ici, à Auroville, il y a aussi plusieurs couleurs, plusieurs rayonnements émanant des individus, des expériences.
De la plus grise à la plus lumineuse.
Et c’est aussi de cette manière que les êtres, les âmes se rapprochent, avec leur histoire, leur quête.
Oui, difficile travail dans lequel on s’engage, ou pas d’ailleurs, selon qu’on est disposé ou non à avancer à la lumière de Mère et Sri Aurobindo.
Faire confiance semble la meilleure attitude, et accepter sans réserve le champ d’expériences qui vont mener à la transformation.
Ne jamais dissocier le corps de l’esprit, car Seul le semblable peut connaître le semblable alors qu’on nous enseigne le contraire depuis des millénaires, merci les religions…
Je me souviens que cela me posait question dans les formations thérapeutiques suivies ultérieurement.
Comment peut-on prétendre générer de l’aide, du soulagement lorsqu’on est soi-même en détresse physique et/ou morale ?
Prétendre harmoniser les corps, les esprits alors que règne le chaos intérieur ?
Ce que j’observais jadis vient en résonnance avec ce que je découvre à la lumière des enseignements de Mère et Sri Aurobindo.
Et j’avoue que l’expérience d’Auroville offre une réponse précise, indescriptible et inestimable à cette quête.
Bien à vous,
Isabelle
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