« Séminaire convivial et studieux »
19/03/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Ainsi notre séminaire convivial et studieux touchait-il à sa fin, après avoir fait le tour des entreprises locales ciblées, profité de la piscine comme du lounge, avec amis et collaborateurs.
J’ai pu pleinement disposer de ce temps libre pour pratiquer intensément mon italien, qui d’ailleurs se rappelait agréablement à moi toutes les fois que je me posais au lounge…
Et tandis qu’eux refaisaient leur parcours vélo en 3D, moi je shazamais la petite musique certes relaxante mais digne d’un aéroport, qui était diffusée dans La Bella Vita.
Oui, elle tirait plus d’une musique d’ambiance, et je gage que le personnel devait en avoir largement marre de l’entendre toute la journée, du hall d’accueil aux toilettes, en passant par les couloirs…
Voila donc le titre complet du morceau dont est sans doute extrait ce jingle, Meditations Bringing Good Luck Prosperity Energy Flowing, vaste un programme à lui tout seul !
Ayant fait plus ample connaissance les un avec les autres, ce ne fut pas sans malice qu’un, bien que me vouvoyant, me lança un je suis un mec je peux pas faire deux choses à la fois !
Fou rire assuré de mon côté, car je savais bien que c’était de bonne guerre, cet interlocuteur nous ayant confié la douleur de son immersion indienne, plus subie que désirée, à l’âge de 16 ans.
C’est simple, il avait pleuré tous les jours durant 3 mois, se retrouvant le seul de tout un groupe, livré à lui-même dans une chambre d’hôtel.
A la base, il aurait dû lui aussi être confié à une famille d’accueil, comme initialement convenu, mais non, rien ni personne ne l’attendait là-bas.
Heureusement pour lui, une famille locale l’avait peu après spontanément pris en charge, pour l’aider à passer du mieux possible cette année d’échanges culturels en Inde.
Franchement, son histoire m’avait glacé le sang, surtout lorsqu’il précisa qu’un retour en France était inenvisageable par sa famille, à cause du prix du billet retour.
Bref, je me gardai bien d’émettre un quelconque jugement, mais mes cellules de maman étaient pleines de compassion pour ce jeune homme.
Rebondissement de l’histoire, c’est après cette année initiatique qu’il a finalement décidé de rester vivre en Inde.
A 17 ans, il a travaillé pour autofinancer et poursuivre ses études, parcours atypique et combien formateur pour l’adulte qu’il est devenu !
Bon allez, pour finir la session sur une note humoristique, faites bien attention à votre téléphone portable en Inde.
De l’avis d’un autre de nos amis, il est fortement déconseillé de le glisser dans votre poche de pantalon avant d’utiliser les toilettes indiennes traditionnelles.
Sinon ce sera à vos risques et périls, sous peine d’aller le récupérer avec vos petites mains dans le trou glauque où il se sera immédiatement engouffré…
Quand je vous dis que l’Inde regorge d’anecdotes, welcome!
Bien à vous,
Isabelle