« Le secret de l’huile sainte »
19/05/2016 Bonjour à toutes et à tous,
Le secret de l’huile sainte – Crédit photo izart.fr
Mon programme de l’après-midi avait bien déjà commencé sous l’abribus.
Parce que j’avais laissé la place à une dame pour s’asseoir, en lui recommandant de faire attention au banc que la pluie avait mouillé.
Elle se retourna alors pour me gratifier d’un large sourire en tirant son caddie à elle.
Et me complimenta ensuite à propos de mes jolies bottines de pluie, avec des gestes bien sûr, elle était muette.
Ah mes jolies chaussures brillantes en caoutchouc noir qui sont d’un chic, tout le monde me les envie !
Oui, oui, et c’est la deuxième fois que je les porte depuis que mon amie A.M. me les a offertes, je les aime trop ♥
Et tellement efficaces sous la pluie, même un peu plus élégantes que celles avec lesquelles je ramassais les escargots de mon enfance.
Le secret de l’huile sainte 2 – Crédit photo izart.fr
Redevenir gamine, bottes aux pieds et traverser carrément les flaques d’eau, même pas peur…
Au moment où je grimpais dans le bus en direction du Parc de la Tête d’Or, elle m’attrapa par le blouson pour me dire au revoir, nous n’allions pas au même endroit 😉
En effet, malgré la pluie, malgré la grêle en quittant la maison, j’étais décidée coûte que coûte à me rendre à ce rendez-vous.
Faut dire que j’avais réussi à décrocher une place pour la visite deux jours auparavant, suite à l’invitation du réseau Tela Botanica et des Jardins Botaniques Francophones en partenariat avec Naturactive, dans le cadre de la Fête de la Nature.
Quatre représentantes de l’Ecole Lyonnaise de Plantes Médicinales proposaient donc aux inscrit-e-s un parcours à travers les serres tropicales pour découvrir les vertus de plus d’une vingtaine de plantes.
Vous voulez que je vous dise, j’en suis encore toute émerveillée !
Ben non, je n’avais encore jamais vu un pied bien vert de Camelia Sinensis, plus connu sous la forme de feuilles sèches dans ma tasse d’eau chaude !
Le secret de l’huile sainte 3 – Crédit photo izart.fr
Je pourrais vous parler avec le même bonheur de l’arganier, du patchouli, de la citronnelle, du piment oiseau, du camphrier, du vétiver et de l’ylang-ylang…
Entre autres potions magiques, j’ai découvert le secret de l’huile sainte : huile d’olive, cannelle, myrrhe et citronnelle, à tester sous peu 😉
Le Capsicum Frutescens, plus connu sous le nom de piment oiseau, ou tabasco, renferme énormément de vitamine C, et il était conseillé jadis, d’en accrocher à sa porte pour éviter les envoûtements…
Petit détour par l’Aloé vera, une succulente de la même famille que l’ail et l’oignon, dont le gel, s’applique, entre autre, sur les brûlures superficielles et les coups de soleil.
Le maté, ilex paraguariensis, est bien de la même famille que le houx, et sert à lutter contre l’asthénie, ses propriétés anti-oxydantes sont bien connues, tout comme celles du curcuma.
Le secret de l’huile sainte 4 – Crédit photo izart.fr
Bon allez, aux plus curieuses et curieux d’entre vous, parmi toutes les plantes identifiées, je pourrai aussi vous montrer la coca dont il n’existe aucune étiquette d’identification, question de vie ou de mort pour elle 🙁
Et pour finir, the recette pour survivre en cette époque d’examen : Une goutte d’huile essentielle de ylang-ylang + une goutte HE de petit grain bigarde + une goutte HE de mandarine, adieu le stress !
En remerciement de cette visite très pédagogique et largement documentée, j’ai accepté avec plaisir de passer cette fois de l’autre côté de la caméra.
Je n’en dirai pas plus ici, c’est vous qui m’en direz des nouvelles, des fois que…
Bien à vous,
Isabelle
