« Sauvez votre peau et celle de vos enfants »
09/03/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Ce Dimanche 08 Mars 2020, à 6:30, au fin fond de la forêt aurovillienne, je suis tirée de mon sommeil avec cette injonction qui ressurgit en pleine face.
Sauvez votre peau et celle de vos enfants ! lâche soudain mon médecin de famille alors que je viens consulter, une fois de plus au bord de l’effondrement physique et psychologique.
Nous sommes un samedi de Juin 1997, et ce matin-là, je rentre d’un vernissage à la ville proche, sur l’invitation d’une amie artiste peintre.
Arrivée à la maison en fin de matinée, j’imagine les enfants déjà à table avec leur père, en train de savourer le repas que j’ai pris soin de préparer avant mon départ.
Mais, à ma grande surprise, impossible de rentrer ma clef dans la serrure.
Une autre a été laissée dedans, de l’intérieur.
Qu’à cela ne tienne, c’est un oubli, je vais appeler de l’extérieur, puisque nos fenêtres donnent sur la rue.
Mais peut-être sont-ils tous dans le jardin… car j’entends la musique à fond dans la maison, et personne ne s’est encore manifesté.
Enfin quand même, 13:00 c’est pourtant bien l’heure de déjeuner…
Je vais taper fortement à la porte et quelqu’un va bien finir par m’entendre, parce qu’apparemment la musique couvre ma voix.
Une fois rien.
Deux fois rien.
Soudain, je commence à trembler, à avoir des sueurs froides… et à imaginer… l’inimaginable.
Depuis des mois, il m’agresse par l’intermédiaire de mises en scènes toutes plus violentes les unes que les autres.
Vengeances.
Oui, manipulations par enfants interposés, qui, espère t-il, me ramèneront sous sa coupe…
Parce que je commence à refuser de subir, ainsi que mes enfant, les violences de son comportement pathologique.
Notre vieux médecin de famille l’a depuis longtemps constatée mais nommée depuis peu cette perversion.
- 216 Pages - 02/20/2014 (Publication Date) - Pocket (Publisher)
Je fonce instinctivement chez une amie de confiance.
Elle essaie immédiatement de composer le numéro de la maison.
Peine perdue, le téléphone a été décroché.
Et nous ne sommes pas encore équipées de téléphones portables…
D’un coup elle abandonne sa famille pourtant déjà attablée, et nous nous ruons vers la maison.
Elle ne le connaît que trop bien, nos enfants sont camarades, et de plus c’est la seule personne à qui j’ai pu commencer à me confier.
Sa profession lui permet immédiatement de mesurer l’ampleur du danger.
Elle se poste alors en plein milieu de la rue, tandis que je me suis mise hors de regard, et elle l’interpelle à haute voix.
Oui, il est là, il guette bien sûr, comme tout bon prédateur jouissant de l’emprise sur ses victimes.
Tandis qu’il feint l’étonnement tout en ouvrant la fenêtre, elle enchaîne la répartie avec professionnalisme.
Alors, les enfants sont prêts pour l’entraînement ? On ne les a pas vus passer, alors je viens les chercher parce que vu l’heure, ils vont arriver en retard au cours…
Je crois que je vais mourir…
Ou me lever enfin et me barrer avec les enfants.
08 Mars 2020, mes cellules féminines tanguent en ces jours de marasme, je les nettoie au clair de la pleine lune indienne…
Bien à vous,
Isabelle
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