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« Sans soutif et sans impératif ? »
28/10/2015 Bonjour à toutes et à tous,
Tandis que ça discute fort dans les hautes sphères de la Commission Européenne à propos la Taxe tampon, voilà un autre sujet de conversation qui alimente bien les pauses café.
Soutif or not soutif ???
Y’a comme un relent de vieilleries qui semble remonter à la surface…
Ben oui, l’incontournable soutien-gorge serait-il vraiment d’une quelconque utilité, aucune enquête n’ayant jamais été faite à ce sujet…
Si ce n’est que de faire la part belle des professionnels de la lingerie, démontrez-moi le reste !
Ah oui, parce que celles – plus souvent que ceux – qui effectuent ce genre d’achat, en connaissent le prix…
Et puis, une étude menée pendant une quinzaine d’années par le professeur Jean-Denis Rouillon au CHU de Besançon auprès de sportives de haut niveau bouscule les idées reçues.
Comme si un sein libre de ses mouvements se développait mieux et plus harmonieusement en renforçant son enveloppe musculaire qu’un sein confiné dans un soutien-gorge…
Couvrez ce sein que je ne saurais voir, comme l’écrivait déjà Molière en 1664 dans Tartuffe, mais pour d’autres raisons !
Mais la mode du port ou non de soutien-gorge évolue selon les siècles et les pays.
Ici, il semble que le diktat de la mode ait imposé ses règles, ou du moins bien conditionné les femmes.
Bon, admettons que le soutien-gorge, dans votre idée, soit un atout pour séduire votre partenaire, par exemple, expliquez-moi pourquoi se contraindre à le porter du matin au soir, alors que statistiquement c’est la nuit, en rentrant du boulot que ça se passe ???
Et que son premier souhait sera de vous l’ôter, si je ne m’abuse.
En général, c’est là que ça se gâte d’ailleurs, parce que souvent, votre partenaire n’a qu’une seule main de libre, ou pas les yeux derrière la tête, ni des mains de prestidigitateurs…
Et au final, vous vous débarrassez comme une grande de l’objet encombrant, non ?
Enfin, il y a comme ça un tas de choses que l’on répète par automatisme, jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’elles sont complètement inutiles, voire fausses et c’est pire !
Bon, je vais encore la ramener avec mes oeufs qu’il faut passer sous l’eau après les avoir écalés, c’est bien connu.
Sinon, je vous rassure, j’ai jamais passé mes oeufs sous l’eau et j’ai jamais choppé l’appendicite non plus 🙂
C’est comme les taureaux que le rouge exciterait, pas de bol, ils sont dichromates, ça veut dire qu’ils voient en Noir et Blanc…
Ou le sang qui coule bleu parce que sur le dessin il y a des veines rouges et des veines bleues : c’est faux archi faux.
Mais à la télé ils croient encore très fort à cela, le sang des règles coule bleu sur les protections hygiéniques, z’avez remarqué ?
Enfin c’est plus drôle que les conneries du Médiator ou de l’amiante ou du nucléaire qu’ils nous ont faites gober…
Un jour, je promets de sortir une liste des idées reçues, mais faut pas trop que j’en promette pour pouvoir m’y tenir 🙂
Alors, allez-y calmos, sans soutif et sans impératif, testez donc par vous-même !
Éventuellement faîtes apprécier à votre homme, à votre femme, à votre miroir, enfin à qui vous voulez, si vous avez besoin d’être rassurée…
« – Avant de nous quitter, je voulais juste savoir où en sont vos recherches au laboratoire, Madame la Directrice ?
– Alors pour les porte-boboles, les problèmes de profondeur, de taille, d’agrafes, de brides, c’est presque réglé.
Ça évitera bien qu’elles tombent, pendouillent, se coincent, se perdent, enfin, vous voyez bien de quoi je veux parler… »
Bien à vous,
Isabelle