« Rencontrer son Waterloo »
13/10/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Quand elle m’a dit t’inquiète il va tôt ou tard rencontrer son Waterloo, je lui ai fait répéter la phrase.
Rencontrer son quoi ? Son Waterlou ? C’est qui son Waterlou ?
Évidemment que je ne pouvais pas comprendre l’expression, puisqu’elle est québécoise.
C’est ça, l’expression et mon interlocutrice aussi.
Donc elle prononce Waterloo à l’anglaise et non pas Waterloo à la française.
Dit comme ça, vous aurez sans doute reconnu, compatriotes de France, la cuisante défaite de Napoléon à Waterloo en 1815.
Et donc l’expression, d’origine anglaise, traduite en québécois indique que tôt ou tard un évènement viendra transformer un gagnant, sous-entendu aux dents longues, en perdant.
Ouais, moi j’appelle aussi ce genre de personnage un mange-merde.
Comprenez qu’il est prêt à tout pour arriver à ses fins, corrompre, acheter, menacer, soudoyer, tricher, et bien sûr, la panoplie serait incomplète sans mentir, voire tuer.
Certes cela a comme un vieux relent de capitalisme, profit jusqu’au bout, normal, car justement là où règne l’argent tout semble possible…
Bon, on est bien d’accord que c’etait là un discours bien rodé de capitaliste exposant sa fortune aux autres sur un ton méprisable, fier d’annoncer je peux tout.
Elle me disait donc, t’inquiète pas, un jour il va rencontrer son Waterloo, ça va changer pour lui.
A part ça, les nouvelles du jour, pour ne pas dire du front, ne sont pas bonnes.
La jolie petite colline encore peuplée d’arbres qu’on a récemment taillés pour encore plus maquiller le crime ne sera bientôt, elle aussi, plus qu’un immense champ de bataille.
Ainsi la phase 2 du lac sera étendue complètement à l’Est, faisant fi de toute la végétation, du relief et de la biodiversité locale.
Je n’ai pas de mots.
J’irai juste prendre des photos de la scène du crime.
Bien à vous,
Isabelle
