« Règles d’or pour ranger efficace »
18/09/2019 Bonjour à toutes et à tous,
Peut-être vous êtes-vous un jour retrouvé·e·s submergé·e·s par une marée de documents hérités… de vos parents, au hasard.
Je vous rassure, ça peut arriver à tout le monde, et d’expérience voilà quelques règles d’or pour ranger efficace.
Première règle, d’abord, jamais, ô grand jamais reproduire et transmettre à votre tour ce lourd fardeau aux générations futures !
Sinon c’est garanti, vous serez maudit·e·s durant des mois par vos descendant·e·s, je suis sûre qu’ils m’entendent 🙁
Prenez donc l’habitude de ranger méthodiquement et régulièrement les documents ainsi que les photos à conserver.
Pour cela, il existe des classeurs à levier et des pochettes très efficaces pour classer mois par mois puis années par années.
De plus, ce matériel de base est toujours en promo à l’époque des rentrées scolaires, pas d’excuse 🙂
Car autrement, quand on se replonge en différé dans ces annales, ce sont autant de bons que de mauvais souvenirs ressassés qui émergent.
D’où une mobilisation de l’esprit et de l’énergie sur des choses qui n’ont plus lieu d’être.
Un peu comme si mettiez un coup de pied dans un tas de feuilles sèches, il en vole de partout…
Et puis, n’est-ce pas plus agréable de relire l’histoire familiale sans batailler pour retrouver où ? quand ? qui ? quoi ?
Là, sincèrement, c’est le meilleur des cadeaux que vous pouvez offrir aux générations futures, surtout à l’heure numérique.
Deuxième règle, mettez-vous au boulot le matin ou en début d’après-midi, mais jamais le soir.
Parce que c’est une tâche très énergivore, parfois limite plombante, le matin vous serez alors dans de bonnes dispositions, bien reposé·e·s.
Ben oui, la machine à remonter le temps brasse des milliers de souvenirs qui auront vite fait de vous vampiriser.
Troisième règle, à chaque séance de rangement, on se donne un temps maximum préalablement défini avec soi-même.
Comme ça c’est très motivant sachant qu’au bout de l’effort il y a la carotte décrite ci-dessous 😉
Quatrième règle, à la suite d’une paire d’heures de rangement, se détendre l’esprit avec une bonne lecture.
Ou un bon tricotage pour se changer les idées, c’est radical.
Une bonne marche dans la nature a les mêmes vertus, le truc c’est de se dépoussiérer les neurones et de faire une pause.
Quatrième règle, inspiré·e·s par la deuxième, évitez de vous coucher la tête pleine de souvenirs, ça empêche votre cerveau de récupérer.
De la même façon, le soir, ancrez vous à la réalité en reprenant le fil des choses.
Hormis le livre et le tricot, visionnez un film, conversez avec un·e proche ou cuisinez pour échapper aux souvenirs !
Cinquième règle, attention, à brasser les souvenirs, ça va déborder souvent du cadre de votre propre espace.
Attendez-vous à des échos parfois violents et pas que de votre entourage.
Même sans que personne ne soit informé de vos démarches.
Comme dans l’exemple des feuilles, vous brassez des choses qui vont tourbillonner autour du tas un bon moment avant de retomber.
Dans ces cas-là, j’applique la politique de la taupe comme je l’appelle.
C’est à dire me donner un laps de temps très bref pour exécuter un travail ardu et ne pas lâcher tant qu’il n’est pas liquidé.
Donc pas de baignade, rando, invitations ni même de courses, le but étant de se débarrasser au plus vite de cette charge.
Je me souviens avec horreur, et même mes kids (!) de ma mère tétanisée devant des piles de papiers à trier, gémissant de plus bel.
« – Quand je vois tout ce que j’ai à trier, des pleins tiroirs… bureaux… ça me donne envie de vomir ! »
Ah ben oui, ça m’a suffisamment marquée pour me jurer de ne jamais reproduire la scène !
Sachant que mon père, de son côté en avait autant cumulé et jamais rangé ou archivé…
Sixième règle, ne culpabilisez pas si la tâche vous paraît trop ardue,
jetez tout au fur et à mesure sans état d’âme !
C’est un peu (beaucoup) le mode de fonctionnement de la génération suivante, mais cela leur appartient, c’est leur volonté.
Tout comme mes souvenirs m’appartiennent et que j’ai accepté de remettre en forme ceux de mes parents.
Et puis, dans quelques décennies, peut-être mettront-ils tout le support papier au format numérique, s’ils le désirent.
A partir de ce moment, à leur tour, ils pourront faire don de tous les classeurs de la famille… aux Archives 😉
Bien à vous,
Isabelle