« Qu’est-ce t’en penses ma vieille ? »
19/07/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Qu’est-ce t’en penses ma vieille ? que je me dis devant tout le travail abattu, une fois que je suis enfin posée.
Quand je rentre bien crevée du boulot, je me mets immédiatement… au travail.
Parce qu’après, sinon, je sais que je n’aurai plus aucune force pour préparer quoi que ce soit.
D’abord faire le smoothie, puis la compote de fruits, remplir les bouteilles d’eau, donner la pâtée aux chats, préparer mon cacao du lendemain matin, ça débite…
Le truc, c’est qu’en partant de l’épicerie, la pluie commençait à tomber, alors là je me suis dit, c’est la panne électrique en vue.
Donc priorité appareils électriques, dès que je rentre, action !
Bouilloire, robot, filtre à eau, ça m’est arrivé plusieurs fois dans cette maison-là de me retrouver en rupture de tout, alors anticipons.
À présent, mon stock de bouteilles d’eau filtrée est fait, la compote est prête à cuire, le smoothie est au frigo, et j’ai 2 litres d’eau chaude.
Maintenant que tout est prêt, lavé, rangé et la vaisselle faite, je peux passer à la douche puis enfiler ma robe d’intérieur.
Je me souviens trop de mes collègues de travail, en France, quand j’étais factrice, qui avouaient passer tout l’après-midi devant la télé en rentrant du boulot.
Franchement, quand on a passé la matinée à bosser dehors avec les aléas de la météo et plus, et bien en rentrant à la maison, la tentation de cocooning est grande.
Se jeter sur un canapé et s’enrouler dans un plaid devant la télé, c’était réservé à mes collègues sans enfant, mais avec mari.
Moi, à cette époque, j’avais juste une famille nombreuse qui comptait sur moi, et à peine rentrée à la maison, ma deuxième journée démarrait, point de répit et point de télé non plus.
J’ai toujours eu cette bonne habitude de faire au fur et à mesure tout ce qui était faisable et de ne jamais remettre à plus tard, parce que plus tard est un autre jour.
Par chance, au travail, j’ai des bonnes fées qui veillent sur moi et aujourd’hui, surprise, elle m’avaient gâtée en me préparant spécialement deux plats que j’adore.
Ces dames avaient cuisiné ça rien que pour moi, et elles guettaient le moment où j’allais enfin prendre une pause pour me servir.
J’ai tellement apprécié de m’asseoir face aux bols de raita et de drumsticks, accompagnés d’un café bien chaud et d’un papad croustillant.
Des fois, juste une petite intention comme ça procure un immense plaisir !
Bien à vous,
Isabelle
