« Quelque part sur la route »
28/02/2016 Bonjour à toutes et à tous,
Quelque part sur la route entre Villefranche et Lyon, 14:30 vient de s’afficher sur le tableau de bord.
Le flot de véhicules ralentit à l’approche d’une patrouille de police en travers de la bande d’arrêt d’urgence, gyrophares allumés.
Accident, obstacle sur les voies, animal errant, contrôle ?
Mais au loin se dessine une silhouette à côté du véhicule des forces de l’ordre.
Maintenant je distingue nettement un jeune adulte en anorak, sac accroché dans le dos, qui se tient derrière la barrière de sécurité.
Les traits de son visage laissent apparaître un handicap caractéristique, il ne réagit visiblement pas aux questions de la patrouille.
Un policier lui caresse doucement la joue, tandis que les deux autres demeurent près de leur véhicule.
La circulation se fluidifie, le trafic reprend, mais cette scène m’interpelle encore.
Je repense, entre autre, à une conversation que j’ai eue la veille, après avoir visionné un extrait du film D’amore si vive, de Silvano Agosti.
Les handicapés, les enfants, tous ces êtres à la pensée différente, comment font-ils leur place, comment sont-ils accueillis, comme vivent-ils sans être étouffés par ce monde de gens normés ?
Comment communiquer avec eux en respectant cette sensibilité, cette perception si différente de la nôtre ?
Il me semble qu’une des clefs de la Communication Non Violente, approfondie dans un module du MOOC Oasis en cours m’a permis d’y réfléchir.
Comment communiquer au plus juste avec tout un chacun, la question est presque d’ordre générique…
Bon, le monde étant un terrain d’aventure, alors allons-y de nos propres expériences !
Bien à vous,
Isabelle