« Quand nomadisme rime avec minimalisme »
26/01/2019 Bonjour à toutes et à tous,
Quand nomadisme rime avec minimalisme, je me dis que je pourrais passer ma vie avec ma petite valise cabine…
Et aussi longtemps que je m’en souvienne, j’ai toujours rêvé de me poser d’hôtel en hôtel avec une valise.
N’en suis pas loin en ce moment dans ma location Airbnb à Kuala Lumpur 😉
J’avoue que depuis ces derniers temps, je n’ai pas toujours disposé de cette qualité d’hébergement, certes loin s’en faut.
Mais j’apprécie d’autant plus après, et j’ai travaillé mon humilité pendant ce temps-là 🙂
A quoi je pense quand je suis loin de tout, de toutes et de tous ?
Je fais mentalement l’inventaire de ce qu’il me reste de caché sous les draps blancs dans mon appart en France !
Et de quoi pourrais-je encore bien me passer, par exemple…
Mon matériel de peinture a déjà pris la tangente cet automne, grand bien lui fasse.
Idem pour les cadres, tringles à rideaux, miroirs, étagères et autres articles de déco qui pourraient (re)servir un jour… sans intérêt !
Je visualise encore deux ou trois bougeoirs qui devraient prendre le même chemin… dès mon retour.
Franchement, à part mes albums photos auxquels je tiens comme à la prunelle de mes yeux, je ne vois pas ce que je garderais de plus précieux ?
Et puis je vais déposer aux archives certains documents conservés, ils seront plus utiles à d’autres qu’à moi.
A quoi je m’occupe quand je suis loin de tout, de toutes et de tous ?
Figurez-vous qu’ici en Malaisie ou ailleurs, par exemple en Inde, je fais comme de partout ailleurs !
Un brin de causette avec les colocs, le voisinage, les employé·e·s dans les commerces, les restaurants, les ami·e·s et la famille là-bas.
Certaines fois un petit tour en ville, d’autres une expo ou un musée et tous les jours je pique même une tête dans la piscine 🙂
Egalement je fais quelques courses dans les épiceries locales ou au marché, et un peu de cuisine avec les moyens du bord.
Selon l’approvisionnement et l’inspiration, je m’inspire aussi de ce que je peux découvrir dans les cantines locales.
Ainsi, j’ai découvert à deux pas de mon appart un endroit très fréquenté tous les soirs.
Et que j’ai rebaptisée le Ninkasi, avec sa grande terrasse toujours pleine !
Ici, l’on vous sert de bonnes assiettes de légumes braisés et une sorte de riz au jus accompagné de poulet.
Le tout est cuit dans un plat en terre cuite qui n’est pas sans me rappeler… le cassoulet !
Et entre deux clients, celui qui doit être le patron rafistole à coup de fil de fer ses caquelons éclatés au feu 😉
Tandis qu’un homme très souriant, badge à la chemisette, remplit d’os des sacs en plastique dès que les convives se lèvent de table.
Je me rassure en me disant qu’il oeuvre sans doute pour une association locale type SPA…
Bien à vous,
Isabelle
2 comments
et oui, c’est quand on est loin de chez soi, qu’on se dit qu’on n’a pas besoin de grand chose pour être heureuse ! mais je me rends compte qu’il faut du temps pour déblayer… et pour l’instant je suis trop devant mon ordi pour avoir le temps de débarrasser ce que j’ai autour ! alors, vivent les voyages !
N’est-ce pas ! Il faut plus de temps pour déblayer que pour accumuler, certes, mais une fois que le pli est pris, ça roule, on évite l’entassement parce que tri et rangement est une perte d’énergie dont on se passerait bien !