« Quand les subventions vont »
09/08/2019 Bonjour à toutes et à tous,
Quand les subventions vont, tout va !
Je m’inquiétais à juste titre, il y a peu, de la profusion d’appellations dans la région, alors qu’un nouveau projet est en cours.
Et voilà qu’à présent mes craintes s’avèrent justifiées.
Les subventions de certains Parcs Nationaux sont revues à la baisse en terme d’effectifs et de financements.
Bon, voilà pour les Parcs Nationaux, après il existe aussi les Parcs Naturels Régionaux mais ce n’est pas le même financement.
Et je vous ai également parlé des sites Natura 2000 et des Conservatoires d’Espaces Naturels.
Sincèrement, je suis de plus en plus convaincue que beaucoup comptent sur de grosses subventions pour continuer d’exister.
Et même si l’un de ces acteurs m’affirmait que tous se complètent, doit y avoir de la compétition !
Toujours est-il que cette nouvelle sortie m’emmenait au coeur d’une tourbière, milieu que je n’avais parcouru.
Et malgré la pluie qui nous accompagnait à 1300 m d’altitude, le paysage était féerique alentours.
Oui, maintenant je sais pourquoi certaines tourbières sont acides et d’autres pas, selon qu’il y pousse du carex ou des sphaignes.
Cet espace naturel n’était pas sans rappeler certains souvenirs d’enfance à des participantes locales.
Ainsi une dame évoquait les sacs de toile de jute qu’elle remplissait de grenouilles durant des journées entières.
Et comment le soir, sur la place, l’un leur arrachait les cuisses à vif tandis que l’autre les cuisinait tout à côté.
Elle n’avait jamais pu depuis en avaler une, choquée par le tas de bestioles vivantes et amputées qui s’amoncelaient sur le sol…
Quant à la remarque d’une autre participante, nombre d’entre nous ne saura jamais si elle était sincère ou moqueuse.
En effet, comparer son mari à un crapeau qui aurait reçu un baiser ça le fait moyen.
Surtout quand le mari en question affiche un gros visage rougeaud criblé de cratères…
Bien à vous,
Isabelle