« Quand le voisin attaquait le Printemps au violon »
08/07/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Évidemment que j’ai été influencée par le milieu dans lequel j’ai grandi.
Y compris musicalement, car à la maison, il n’y avait pas 50 disques à poser sur le tourne-disque familial !
Ça fait bizarre dit comme ça, alors que maintenant l‘abondance s’impose de partout en maîtresse du monde…
Mes parents possédaient donc un disque de Brel, celui-là même qu’il nous était interdit d’écouter seul·e·s.
Avec des titres comme La valse à mille temps et… Isabelle ?
Ils avaient aussi La Montagne de Jean Ferrat en 45T, avec la tête souriante du jeune poète, levée et tournée vers la gauche.
Un autre 45T faisait partie de leur collection, Le Choeur de l’Armée Rouge qui entonait entre autres Kalinka et Plaine ma plaine.
Une pochette bleue cachait elle le 33T de Harry Adler, Around The World With A Harmonica, un titre de 1961.
Et puis je me souviens aussi des Compagnons de la chanson et de leur Verte Campagne.
Bon et puis je vous ai déjà parlé de Procol Harum, mais c’était plus tard que ma maman l’a acheté, pour mon plus grand bonheur !
Mais mon préféré d’entre tous, c’était Les Quatre Saisons de Vivaldi.
Que j’ai du écouter jusqu’à en creuser les sillons ?
N’empêche qu’il me procure toujours la même joie, la même émotion.
Des décennies plus tard, cette oeuvre est toujours source inépuisable d’inspiration.
Surtout quand le voisin attaquait le Printemps au violon dans sa chambre, ici en Inde, toutes fenêtres ouvertes.
Il y avait toujours quelque chose de magique qui s’ajoutait à la nuit étoilée.
Bien à vous,
Isabelle