« Quand je dis non c’est non »
07/10/2021 Bonjour à toutes et à tous,
Quand je dis non c’est non.
Je pensais pourtant avoir été claire à ce sujet.
Mais apparemment tu ne m’as pas entendue.
Ou pas comprise.
C’est pour cela que je te l’écris.
Non, je ne désire pas te répondre, non je n’ai pas envie de te donner de mes nouvelles.
Pas plus que je ne prends de tes nouvelles.
J’ai mis fin à toute discussion parce que j’en ai décidé ainsi.
Et content ou pas content, c’est pareil, tu dois respecter mon choix sans que j’aie à m’en justifier.
Sinon, cela a un nom, ça s’appelle du harcèlement, c’est dans le dictionnaire français.
Peut-être comprendras-tu enfin un jour que toute femme est capable de faire des choix pour elle-même et par elle-même.
Qu’elle est libre de gérer son budget comme elle l’entend, de fréquenter qui elle veut.
Et d’aller là où elle désire sans le consentement de qui que ce soit.
Si j’ai fait l’effort d’écrire tout cela, c’est pour que tout homme digne de ce nom s’imprègne de comment être respectueux des femmes.
Et se l’applique à lui-même dès que possible.
Oui, le respect de l’autre c’est important, tout autant que le respect de soi-même.
Ne fais pas aux autres ce que tu voudrais pas qu’on te fasse, c’est une règle d’or.
Le respect engendre la réciprocité.
N’es-tu pas, toi-même, libre de tes choix, de tes actes, de tes mouvements ?
Dis-toi bien alors que toute personne face à toi nourrit les mêmes aspirations.
Et que vouloir satisfaire un désir égoïste, c’est à dire non partagé, c’est s’enfermer encore un peu plus dans la prison de l’ego.
Comment l’échange peut-il être possible ainsi, quand c’est l’ego qui prime ?
A part servir ton propre intérêt, ta propre satisfaction ?
Comme un petit garçon qui n’aurait pas encore grandi et aurait besoin de considération pour exister.
Désolée donc, je ne peux accéder à ta demande.
Un thérapeute ferait peut-être mieux l’affaire, le harcèlement étant une pathologie.
Quand je dis non c’est non.
Bien à vous,
Isabelle
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