« Pudding à l’orange du dimanche »
21/01/2023 Bonjour à toutes et à tous,
Voilà comment est née l’heureuse histoire du pudding à l’orange du dimanche.
La veille, en bavant devant les recettes qui défilaient sur Instagram, on va pas se refaire, j’ai salivé a la lecture d’un dessert italien.
Le soir même de ma lecture, c’est à dire samedi vers vingt-deux heures, je me suis lancée dans les préparatifs.
En effet, il fallait confire les lamelles d’orange puis les laisser s’imprégner du sirop de sucre pendant douze heures.
Dans le noir, je suis allée cueillir des oranges sur l’arbre devant la maison.
Enfin oranges c’est un grand mot, parce que même si cet agrume en a la forme et la couleur, il n’en a absolument pas la douceur.
Au mieux, ce fruit que je consomme quand même en l’absence de citrons dans les parages, pourrait se cuisiner en pickles.
Je ne suis pas fan de ceux vendus dans le commerce, trop salés et trop gras, mais si c’est cuisiné maison, c’est bien meilleur.
Enfin le souci c’est que j’ai déjà ramassé des dizaines de kilos de fruits sur cet arbre pour les offrir à la clientèle de l’épicerie.
Peut-être que la prochaine fois les cuisinières de la cantine daigneront prendre en charge la dizaine que je vais apporter sous peu, moi j’ai vraiment pas le temps de m’y coller.
Bref, ce soir-là, même dans le noir je n’ai eu aucun mal à trouver mes oranges-citrons-agrumes vu la quantité qui pend au bout des branches !
Comme prévu, le dimanche après-midi, j’ai concocté ce magnifique pudding, mais remanié à ma sauce, vous me connaissez.
Après une trentaine de minutes de cuisson à la vapeur, et non pas deux à trois heures comme préconisé par le narrateur, j’avais hâte de passer à la dégustation.
En attendant, du bout du doigt, j’avais collecté et dégusté tout le glaçage des rondelles d’oranges qui était resté collé sur les parois de la casserole.
Un petit moment plus tard, quand le pudding, démoulé, nappé et renappé de sauce à l’orange a fini par refroidir, je m’en suis payé une bonne tranche, et même une deuxième.
Franchement, je me suis épatée moi-même d’obtenir un si bon résultat avec si peu de moyens !
Bien à vous,
Isabelle