« Privée du droit de vote »
21/05/2024 Bonjour à toutes et à tous,
J’ai eu la désagréable surprise de constater que j’étais privée du droit de vote, tout à fait fortuitement, alors que je désirais m’inscrire sur une liste électorale.
A grand renfort de pub, le gouvernement incitant à faire toutes les démarches pour s’inscrire en ligne dans un bureau de vote, je me décidais.
Tout d’abord, il me fallait me connecter à France Connect qui me redirigeait sur impôts.gouv pour vérifier mon identité.
A partir de là, j’allais accéder au site service-public.fr qui confirmait par email ma demande d’inscription sur les listes électorales.
J’avais fourni mes identifiants sur le site du service public, j’avais coché toutes les options, fourni un justificatif de mon identité, me restait plus qu’à régler un truc.
Jusque là tout allait bien, même si ça prenait du temps, beaucoup de temps, mais c’était pour la bonne cause.
Quand on me demanda ensuite, non pas un mais deux documents justificatifs de domicile, le premier passa crème.
Mon dossier impôts était à jour et facilement accessible sur mon Google Drive.
Pour le second document, je téléchargeais en cata, et sur cette même appli, toutes les factures de téléphone mobile.
Elles étaient en attente dans ma boîte mail depuis des mois, et aucune urgence ne m’avait encore obligée à les enregistrer pour les stocker.
Excusez mais j’ai vraiment d’autres chats à fouetter, et depuis que ma paperasse administrative a drastiquement diminué, j’en fais encore moins !
L’argument de choc c’est que ma charge mentale est au complet.
Alors comme pour l’histoire de la coupe pleine, inutile d’essayer d’en rajouter, c’est niet.
Mais au moment de télécharger le second document, les choses se compliquèrent.
Ne sont définitivement pas acceptées les factures de téléphone mobile comme justificatif de domicile… vous me croyez ?
Franchement, qui possède encore aujourd’hui un téléphone fixe ?
Personne parmi toutes mes connaissances, en tous cas…
Bref, j’ai lâché l’affaire tout en regrettant d’y avoir passé tant de temps pour rien avoir, au final.
Bien à vous,
Isabelle