« Prince charmant nous voilà »
23/05/2017 Bonjour à toutes et à tous,
Bien difficile de garder le rythme dans l’actualité bouillonnante de ces derniers jours qui m’ont portée jusqu’en Bavière.
En terre connue depuis une décennie, il n’en reste pas moins tant et tant à voir et à dire…
Surtout qu’avec R. nous avions une mission un peu spéciale, en montant à l’assaut du château médiéval de Kallmünz.
Et gravissant unes à unes les marches taillées dans la pierre, sous le soleil et à travers bois, nous étions motivées par un seul et même cri Prince charmant nous voilà !
Sûr que la concurrence n’allait pas être féroce, avec aucune âme qui vive rencontrée durant notre ascension matinale…
Déjà nous voyions la belle agiter son mouchoir par la fenêtre, au retour de son bien aimé, parti 7 ans plus tôt faire la croisade.
Ben voilà, c’est ainsi que j’ai appris comment les chrétiens d’Allemagne se joignaient à ceux de France et d’Angleterre pour aller convertir les impurs.
Comme quoi, rien de tel que la mise en situation pour mieux appréhender l’histoire ancienne, fût-ce t’il quelques siècles plus tard 🙂
Les oiseaux nous avaient pourtant bien prévenues en chemin, nous lançant de joyeuses moqueries auxquelles nous répondions avec autant de hardiesse.
Et quand nous sommes arrivée au pied de la forteresse, quelle surprise de découvrir que derrière l’imposante façade, il ne restait… rien !
Pas plus que de prince charmant, juste quelques ogives pointées vers le ciel et chargées de soupirs…
Mais déjà l’Histoire se riait de moi alors je découvrais, stupéfaite, dans le hall de l’Office du Tourisme du village, quelques oeuvres de Wassily Kandinsky et Gabriele Münter autrefois résidents du village…
Improbable rencontre avec l’un des peintres fondateurs du Fauvisme, et dont je suis une inconditionnelle de trèèèèès longue date 🙂
Comment, je ne vous ai jamais parlé dans ces mêmes lignes de mon amour de jeunesse, Maurice de Vlaminck ???
Notre quête du prince charmant nous pousse vers de sympathiques petites auberges avec terrasses intérieures, mais qui malheureusement affichent toutes fermées ce même jour.
Après avoir admiré une maison troglodyte à l’admirable façade verte, grand bien nous prit de nous installer enfin à la terrasse d’une trattoria… typiquement sicilienne !
Quant au prince charmant, il était déjà tombé dans les oubliettes…
Bien à vous,
Isabelle