« Première cueillette indienne »
11/10/2020 Bonjour à toutes et à tous,
Je n’en pouvais plus d’attendre, alors j’ai enfourché mon vélo alors que le soleil commençait à descendre à l’horizon.
Fallait que je retourne dans la forêt, fallait que je la retrouve, maintenant que je l’avais parfaitement identifiée…
Hier soir, j’ai donc fait ma première cueillette indienne, celle de Nannari, Hemidesmus indicus, Salsepareille indienne, ou encore Indian Sarsaparilla.
La première fois que j’ai senti cette plante sauvage indienne, j’ai eu un véritable choc olfactif qui m’a ramenée en arrière, spacialement et géographiquement.
Au moins 8000 kilomètres plus loin et 7 ans plus tôt, je suis dans la montagne savoyarde.
Et là, je tombe raide dingue du parfum de l’aspérule odorante qui inonde les bois.
Mais si, vous la connaissez cette odeur de foin et de vanille à la fois !
Parce que dans le foin aussi pousse le gaillet odorant, autre nom de cette plante !
Et même que, enfant déjà, j’avais demandé à ma maman de me faire un coussin rempli de foin pour prolonger indéfiniment mes étés à la campagne…
Et là je me dis que ça ne peut pas être plus symbolique pour un retour à mes racines, car dans le nannari, c’est la racine qui se récolte.
La médecine ayurvédique l’emploie abondamment, et dans tous les coins du Sud de l’Inde on peut déguster du sirop ou une boisson tirée de cette partie de la plante.
Bon, au passage, si le mot français salsepareille vous rappelle quelque chose, c’est parce que… les Schtroumpfs en ont fait leur plat préféré !
Maintenant, je vais vous donner la clé du mystère, elle s’appelle couramine.
Et là, j’avais vu juste, ou plutôt j’avais senti juste, car cette molécule est bien présente dans le nannari comme dans l’aspérule.
Mais aussi dans la vanille, la cannelle, la mélitte à feuilles de mélisse, le mélilot, la lavande, la bercé et même la fève tonka !
Pour finir, comme je pense toujours que rien ne se fait par hasard, j’ai donc entrepris une cure.
En interne ce sera tisane de Nannari et en externe application d’aloé vera.
Ben oui, comme j’ai lu que c’était un draineur hépatique, et par extension du sang, tout vient à point.
Je vais peut-être bien venir à bout de ces satanées plaques de boutons non identifiés.
Ben oui, ceux-là même qui me dessinent un improbable puzzle sur le haut du corps !
Selon l’autre formule consacrée… promis, je vous tiens au courant ?
Bien à vous,
Isabelle