« Pour éliminer les toxines »
03/08/2023 Bonjour à toutes et à tous,
J’ai battu mon record, sans doute inconsciemment, pour éliminer les toxines, ce jour-là.
Faut dire que dans la nuit, vers deux heures, j’avais été réveillée par d’intenses démangeaisons.
Me grattant le ventre à pleine main et maudissant l’escadron de moustiques qui avait du bien se régaler durant mon sommeil profond, je fus prise d’un doute.
Ce n’était quand même pas possible que les insectes s’en soient pris aux trois quarts de mon corps, de la poitrine aux cuisses, du dos aux fesses !
Allumant une lampe, je constatais avec stupéfaction que j’étais couverte de plaques rouges et boursouflées à de nombreux endroits.
Bon, pas de panique, dans ces cas-là j’ai mon trois-en-un de secours sous la forme de Friction, la lotion miracle mise au point par Mère.
Ma question juste après fut de savoir d’où cela pouvait-il bien provenir ?
Dans la journée, je n’avais pas mangé à l’extérieur, ni avalé quoi que ce soit de nouveau ou de suspect côté aliment pas frais.
Ce ne pouvait donc pas être une intoxication alimentaire.
Je n’avais pas non plus porté de vêtements empruntés à autrui ou sans lavage préalable.
Ce ne pouvait donc être la gale.
Alors ?
Soudain je me souvins qu’en fin d’après-midi, j’avais assisté à des obsèques et m’étais assise sur une chaise plastique d’extérieur, durant la cérémonie.
L’idée me vint alors que c’est sans doute sur ce siège, stocké à l’extérieur, que j’ai été colonisée par des acariens, genre aoûtats, comme on en trouve en France…
Ce serait bien de saison de plus, même si on n’a pas de correspondance réelle entre celles d’Inde et celles de France.
Nous arrivons quand même en fin d’été, avec des pics de chaleur assez surprenants pour l’époque.
Sûr que les p’tites bêtes se régalent avec transpiration et chaleur combinées, le terrain doit être idéal pour se ravitailler.
Bon j’ai passé ainsi deux nuits horribles, en anticipant pour la deuxième quand même.
Par sécurité, entre les deux j’avais passé tout mon linge du jour plus toute ma literie en machine, à 60°, même si ça avait déjà tourné deux jours auparavant.
Force fut de constater que le problème ne venait pas de là mais de plus il me collait à la peau.
Bref, après un traitement de choc avec massage local aux huiles essentielles, la troisième nuit je dormis enfin comme un bébé.
Le lendemain, comme je pratiquais une activité se déroulant dans un espace vert, dîtes-vous bien que j’ai gardé mes Birkenstock aux pieds, pas la peine de chercher les complications…
Bien à vous,
Isabelle