« Pour 50 g de hing »
15/11/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Pour 50 g de hing, j’ai complétement chamboulé ma journée et bravé le déluge qui s’est abattu sur moi, à peine mon vélo enfourché.
Par hasard, la veille ; cherchant en vain des chandelles de céramique pour filtrer l’eau, j’avais trouvé dans un magasin un pot de hing organic, chose que je croyais impossible jusqu’à ce jour.
C’est un peu ça le principe de la sérendipité, bien que cela s’appliquât principalement à la science, tu cherches un truc et tu découvres autre chose.
Bon, sur un rayon, j’avais aperçu une huitaine de petits pots sagement alignés qui cherchaient preneuse.
Une fois équipée de mes lunettes de soleil, désolée le temps avait viré à la pluie dans la, je déchiffrais l’étiquette à l’écriture minuscule.
C’était précisément cela que je cherchais vainement depuis des lustres, ainsi que d’autres amis.
Une fois rentrée, je leur ai fait part de ma trouvaille, et voilà t’y pas qu’ils me commandaient 10 pots pour le lendemain, venant spécialement de Pondy.
A l’évidence, le contenu ne pesait pas lourd, 10 grammes à peine, précieusement fermés à l’intérieur d’un sachet protecteur lui-même contenu dans un pot de verre.
J’en avais moi-même acheté deux pots pour ma consommation personnelle.
Le lendemain matin, j’avais donc projeté d’aller acheter les pots de Hing, puis de retrouver leur destinataire en route pour les lui remettre.
C’était sans compter sur cette foutue coupure électrique de bonne heure ayant retardé le programme de la machine à laver…
Oui j’ai besoin de rester près de la machine pour lancer les programmes et la remplir d’eau et l’évacuer aussi et même essorer le linge, voilà, vous savez tout.
Manque de chance, il ne restait que 3 pots dans le placard, et bien que le gérant me proposât de les commander pour le lendemain, voire l’après-midi même, cela contrariait mes plans.
Il me fallait mes pots maintenant-tout-de-suite.
Qu’à cela ne tienne, j’étais déjà suffisamment en retard, et mon interlocuteur déjà arrivé au lieu de rendez-vous.
J’ai commencé à pédaler dur dans la boue et les ornières, après avoir partagé mon trajet pour qu’il me suive en direct.
Au début du parcours, j’ai senti arriver le déluge et me suis brièvement arrêtée pour revêtir ma cape de pluie.
A ce moment-là, j’ai pris des seaux d’eau sur la tête, même que par moment je ne voyais carrément plus rien.
Par chance, quasiment toute la circulation s’était arrêtée, les locaux préférant s’abriter sous un arbre en attendant une accalmie.
Moi j’étais la livreuse de l’impossible et il me fallait coûte que coûte rejoindre cette personne dont le temps aussi était compté.
Je suis arrivée trempée comme une soupe des pieds à la tête, mais en extérieur seulement, c’est l’avantage d’avoir une cape aux dimensions généreuses !
Nous avons mangé un bout ensemble avant de repartir chacun de notre côté, le soleil ayant fait une brève apparition sans que la pluie ne cessa pour autant.
Il était près de midi lorsque je décidais de faire une courte sieste tant j’avais épuisée d’avoir pédalé le matin sous cette pluie battante.
Après un aller-retour au jardin, puis un retour définitif à la maison, je réalisais que j’avais effectué une trentaine de kilomètres dans la matinée.
Pas étonnant que mes cuisses soient douloureuses.
Pourtant il me fallait sérieusement envisager de faire ce que j’avais remis du matin à l’après-midi… le grand ménage de la semaine.
Mais heureusement, grâce à l’échauffement du matin, j’ai été bigrement efficace !
Bien à vous,
Isabelle